Silence troublant de Québec Solidaire et du Parti libéral : un manque de leadership
IAN SÉNÉCHAL | Les violences du 23 novembre à Montréal ont révélé un contraste saisissant entre des leaders engagés et d’autres absents. Éric Duhaime, chef du Parti conservateur, s’est démarqué par une condamnation ferme des actes de vandalisme et d’antisémitisme, appelant à nommer les problèmes et à trouver des solutions. Son leadership clair et assumé a su répondre aux attentes des citoyens en quête de justice et de sécurité.
Paul St-Pierre Plamondon, chef du Parti québécois, a également démontré constance et autorité morale, rappelant que « la loi s’applique à tous » et condamnant la violence avec clarté. Ces prises de position tranchées montrent leur volonté de défendre les valeurs fondamentales du Québec.
En revanche, Gabriel Nadeau-Dubois (Québec Solidaire) et Marc Tanguay (Parti libéral) ont brillé par leur absence. Nadeau-Dubois, qui a évité de s’exprimer pendant plusieurs jours, a finalement publié un message sans lien direct avec les événements, en verrouillant la section des commentaires, perçue comme une tentative d’éviter le dialogue. Ian Sénéchal a d’ailleurs critiqué son silence, le comparant à son rôle lors du Printemps érable de 2012, où il avait souvent hésité à condamner la violence dans un contexte tout aussi polarisé. « Avez-vous condamné la violence? », a ironisé Sénéchal, pointant le manque de maturité et de courage politique de GND.
Marc Tanguay, quant à lui, s’est limité à un simple retweet, évitant toute prise de parole personnelle. Ce silence, dans un moment de crise, met en lumière un sérieux déficit de leadership.
De son côté, le PM François Legault a été impliqué, mais ses interventions semblent incomplètes. Disons que le leadership a fait défaut si l’on compare les réponses de PSPP et Duhaime.
Face à ces événements, Duhaime et St-Pierre Plamondon ont su incarner des voix fortes et responsables, tandis que le mutisme de Québec Solidaire et du Parti libéral laisse un vide politique difficile à excuser.