Vendredi, août 22, 2025

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QU’EST-IL ARRIVÉ À LA DROITE?

« Qu’est-il arrivé à la droite? », me demande un ex-sympathisant aux idées du Réseau Liberté-Québec (2010-2013). « J’ai l’impression qu’elle s’est fait avaler. Je ne la reconnais plus. Moi, les idées de l’ADQ, du RLQ, les idées du centre-droit me parlaient… et là, on ne voit plus leurs porte-parole. Je suis confus. Je ne comprends plus rien. Explique-moi. »

J’avais devant moi quelqu’un qui se nourrit essentiellement des médias traditionnels: Journal de Montréal/Québec, La Presse, Le Devoir, les émissions de débats politiques sur LCN et RDI, par exemple. Et de ce fait, je constatais la formidable réussite de ces médias: celle d’avoir écarté des voix jugées dans leur monde comme étant controversées, dérangeantes, provocantes et surtout « socialement inacceptables ». Mieux encore, j’observais la confusion générée par le salissage réussi d’une option pourtant bien légitime.

DES BOULEVERSEMENTS QUI DÉSTABILISENT

La question était bonne. Pour des gens qui ne consomment que du Quebecor, TVA/Radio-Canada/Le Devoir, quelle est leur exposition aux idées qui s’écartent du consensus idéologique promu par le Parlement et par le commentariat traditionnel québécois? Et où est donc cette droite économique ou du moins, le centre-droit dont on parlait tant dans les années de l’ADQ et du RLQ?

À l’époque, les radios populaires de Québec avaient été les premières à dénoncer un trop gros État pour plutôt promouvoir une droite décomplexée et une politique axée sur la liberté et la responsabilité individuelle. De même, certains éléments du programme de l’ADQ de Mario Dumont donnaient droit de cité aux valeurs conservatrices. L’univers Québecor hébergeait quelques-unes de ces voix, les reportages du « Québec dans le rouge » offraient à l’électorat un portrait lucide des finances publiques. Souvenons-nous du Manifeste pour un Québec lucide de 2005 où de respectables personnalités, dont Lucien Bouchard, Joseph Facal et l’économiste Pierre Fortin reconnaissaient que « le Québec ne peut se permettre d’être la république du statu quo ». Et rappelons-nous également l’élection de 2007 qui faisait élire 41 députés adéquistes à l’Assemblée nationale. Enfin, ajoutez-y mon humble contribution (L’Illusion tranquille 2006, Pour en finir avec le Gouvernemaman 2011) qui avaient réussi, à l’aide des radios de Québec et d’un chroniqueur en particulier du Journal, à percer le mur de l’indifférence médiatique.

L’axe indépendantiste-fédéraliste s’était quelque peu effacé pour faire vivre un axe gauche-droite où le conservatisme fiscal, la remise en question du modèle québécois et le thème de la liberté (vs. l’étatisme) constituaient la base des affrontements idéologiques.

Puis, arrivent la CAQ qui avale l’ADQ (2012), la Charte des valeurs de Bernard Drainville du PQ (2013), la pandémie (2020), Éric Duhaime comme chef du Parti conservateur du Québec (2021) et Pierre Poilievre comme chef du Parti conservateur du Canada (2022).

Le fond conservateur et de liberté individuelle et économique a-t-il survécu à tout ce branle-bas? S’est-il transformé? A-t-il été « avalé », me demande-t-on? Par qui? Par quoi? Et où sont donc passés ces lucides intellectuels respectables? Et ses porte-parole?

SALISSAGE ET ASSASSINATS POLITIQUES

Où sont-ils passés? Soyons honnêtes. La République du statu quo s’est défendue. La CAQ a bel et bien « avalé » l’ADQ, et le Réseau Liberté Québec n’a pas résisté à la division créée par la Charte des valeurs de Bernard Drainville.

Désormais, cette République politique et médiatique du statu quo avait éliminé la concurrence des idées et détenait toutes les tribunes nécessaires pour salir et assassiner politiquement ce qu’il en restait. Il n’était plus requis de parler d’idées, de principes ou de programmes politiques.

Désormais, il ne leur restait plus qu’à massacrer publiquement et sans relâche les personnalités des leaders du PCQ et du PCC, quels qu’ils soient. À l’horaire, une stratégie de la détestation des chefs accompagnée d’un rejet de toute idée pouvant faire concurrence à la République du statu quo. Cela voulait dire par exemple, pour Radio-Canada, de blâmer sévèrement un de leurs journalistes-animateurs pour avoir simplement offert au public un contre-poids au narratif vaccinal officiel. Et cela voulait dire chez RDI, de congédier des voix conservatrices… à la veille de l’élection fédérale de 2025. Combien d’autres histoires du genre…

De plus en plus depuis la pandémie, les lignes éditoriales sont on ne peut plus claires, quoiqu’en disent les employés des grands médias: caricaturer, salir, assassiner et encourager la détestation des leaders de la droite pourtant bien modérée. L’arme fatale? Le vocabulaire.

LE FESTIVAL DES ÉTIQUETTES ET DE LA DÉTESTATION

« Je suis confus », me dit la personne devant moi. Je la comprends! Car contrairement à la gauche sociale-démocrate québécoise où il suffit de défendre la vertu du modèle québécois, la planète, la solidarité sociale et une redistribution d’une richesse qu’on n’a pas, « la droite » est utilisée à toutes les sauces pour dénoncer une option qu’on veut éliminer de l’espace public et surtout, de la boîte de scrutin.

Malheureusement pour l’honnête citoyen qui veut se faire sa propre idée, rien n’indique la fin de cette désinformation organisée. D’abord parce que les têtes parlantes continuent de faire leurs ravages en renouvelant la banque d’étiquettes qu’ils desservent à leur population captive. Puis, parce qu’il est bien plus facile de vendre la vertu et le rêve que de vendre la raison et le pragmatisme.

Tristement, si l’épisode pandémique a canalisé au PCQ la colère du moment, il semble qu’elle en a légitimisé une autre qui demeure: la profonde haine et détestation des idées promues par le mouvement conservateur et les amoureux de la liberté.

Ainsi, aux expressions « coucous », « complotistes » et « édentés » s’ajoutent une pluie d’épithètes telles « la droite libertarienne », « la droite religieuse anti-avortement et antigai », la « droite de Québec », « la droite-pirate », « l’extrême-droite », « la radio poubelle », la droite « libârté! », etc. Tous, des qualificatifs à saveur péjorative. Et tenez-vous bien, à cette soupe indigeste se sont ajoutées récemment les expressions « droite trumpiste » et « droite MAGA »! Tout naturellement, la droite canadienne et québécoise ferait un avec la droite américaine. Pire, elle serait maintenant MAGA !!!

Assez fascinant, avouez! Stratégie gagnante de la part des médias traditionnels? Je le crois. Voyez avec quel acharnement ils se sont comportés lors de la dernière campagne électorale fédérale. La campagne anti-Poilievre et la surexposition positive (admirative) de Mark Carney n’y sont pas pour rien dans le résultat du vote. Après tout, les Québécois votent-ils vraiment pour des idées, une vision, un programme politique? Veulent-ils vraiment connaître les convictions profondes de leurs leaders politiques ou leur suffit-il d’acheter aveuglément ce que les médias traditionnels leur présentaient: un bon c.v.!

Comment comprendre les résultats de l’élection fédérale et plus récemment, le sondage Léger de ce mois-ci où on y apprend que les Québécois s’enlignent pour élire un gouvernement péquiste indépendantiste tout en étant les plus satisfaits du gouvernement canadien le plus centralisateur que nous ayons élu à Ottawa?

À la question « Qu’est devenue la droite? », pourquoi pas « Qu’est devenu l’électorat québécois? » Ou mieux encore « Que sont devenus les médias? »

QUE SONT DEVENUS LES MÉDIAS?

Revenons deux secondes sur l’épisode médiatique pandémique. Oh, il n’y aura pas de mea culpa de leur part pour avoir encouragé une telle dérape gouvernementale. Car soyons honnêtes: questionner, douter, et se méfier des gouvernements qui encouragent les citoyens à dénoncer ses voisins ou 3 jeunes qui jouent dans la cour d’à côté, ce n’est pas du complotisme. C’est la preuve qu’une partie de la population demeure encore maîtresse de son propre jugement face à un autoritarisme débridé et au harcèlement des messes du paternel gouvernemental. Il y a de l’espoir.

Et consolons-nous. Il y a bien eu en 2022 une journaliste qui avait osé jeté un regard objectif sur le comportement des médias de l’époque. Dans Plaidoyer pour l’extrême-centreHélène Buzzetti reconnaissait qu’il y avait bel et bien une sous-représentation des idées libérales ou conservatrices. J’avais écrit un blogue à la suite de la lecture de son bouquin. Les podcasters Ian&Frank l’avaient accueillie à leur tribune.  Stephan Bureau aussi. Le titre du podcast? « Vaincre la peur pour faire de l’info. »  

Voici quelques-unes des citations de son livre que j’avais notées sur mon blogue:

  • « Les médias ont beaucoup contribué à la détérioration du débat public et à l’installation de ce climat délétère. »
  • « Les mainstream media sont devenus à bien des égards des extreme media qui, tels des cirques d’une autre époque, entendent divertir avec un freak show de la pensée. »
  • Par rapport à l’épisode des camionneurs et de la politisation de la politique sanitaire, « les médias sont tombés dans le panneau parce que cela faisait leur affaire de discréditer ces incommodants. » On parle ici évidemment des manifestants.
  • « Les médias ont délaissé leur rôle de chien de garde pendant la pandémie. »

Plus loin, Buzzetti reconnaît le « deux poids, deux mesures », le niveau de tolérance variable des manifestations, tant au niveau des causes qui sont défendues que de leur durée. En clair, il y a des manifestations qui se tolèrent… si elles sont « bonnes ». Puis, elle présente un portrait encore plus sombre. « Les journalistes ont peur », nous confie-t-elle.

  • « Peur des armées sur les réseaux sociaux, de celles qui, pour un mot rompant avec l’orthodoxie du jour, sont prêtes à dégainer et vous accoler l’épithète de « phobe » qui détruira votre carrière et vous rangera définitivement dans le mauvais camp. Alors on se tait. »

Vous imaginez? Les journalistes ont peur! Et « alors, on se tait », dit-elle. Ou choisissent leurs sujets… Ou écartent ce qui pourrait leur accoler un statut de « socialement inacceptable ».

Ça fait réfléchir, non? Il semble bien que non. Rappelons-nous encore une fois de la couverture médiatique de l’élection fédérale et de l’élection dans Arthabaska: Pleins feux contre les personnalités des chefs de partis. La détestation en plein jour. Assumée. Sans arguments. Sans vision. Sans gêne. Comme ce texte de Karine Gagnon du Journal de Montréal/Québec.

Il semble donc que même si les dernières années ont pu être riches d’enseignements, aucune leçon n’en aura été tirée et la confusion autour de la droite ne risque pas de se dissiper de sitôt.

LES VÉRITABLES PERDANTS

Malgré cette confusion nourrie par les médias traditionnels, on peut quand même se rassurer.  Parce que ce n’est pas parce que la classe politico-médiatique dominante a écarté les voix discordantes de leurs plateformes traditionnelles que la droite de l’ex-ADQ et de l’ex-RLQ, et maintenant du PCQ n’existent plus. Et ce n’est pas non plus parce que les médias ont complètement disjoncté lors de la couverture pandémique que la droite s’est fait « avaler » par des soi-disant « coucous ».

À la fin, la réalité, c’est que les grands perdants de cet épisode ne sont pas les manifestants à Ottawa, ni les foules qui encourageaient les camionneurs de chaque côté des autoroutes, ni Poilievre qui s’était présenté devant eux pour connaître leurs récriminations, ni Duhaime qui a récupéré la colère du moment.

Non. Le grand perdant de cet épisode est l’univers du vieux commentariat et des « autorités morales » qui ont solidement dérapé. Ce sont les réseaux d’information qui continuent encore aujourd’hui de salir et de promouvoir la politique de la détestation. Des gens qui se targuent d’être le 4e pouvoir, vous voyez ça? Des gens dont la mission serait de fouiller, rechercher la vérité, et surtout de protéger la liberté d’expression et la population contre l’incompétence, la coercition et l’autoritarisme des autorités gouvernementales. C’est triste à pleurer.

Enfin, à la question « Elle est où, la droite de l’ADQ, du RLQ et du PCQ? ». Je vais vous répondre: elle est ailleurs mais bien en vie. Comme partout en Occident, elle occupe maintenant des univers nichés de la même façon que les vieux médias occupent les leurs. Ses leaders sont des plus résilients et ses militants des plus engagés.

Aussi, les conservateurs et défenseurs d’une plus grande liberté sont tout autour de nous. Des jeunes et moins jeunes, lucides qui réalisent le cul-de-sac dans lequel nous ont menés les gouvernements du Québec. Des coiffeuses, plombiers, techniciens, architectes qui en ont assez de soutenir une bureaucratie, des agences réglementaires et un État qui dépense sans compter. Des familles qui espèrent pour leurs enfants que le Québec soit une terre d’opportunités et de mobilité sociale. Des entrepreneurs qui voudraient pouvoir développer leur imagination et leurs talents sans se faire confisquer le fruit de leur labeur. Des Québécois qui aimeraient que soit permise l’exploitation de nos ressources… de toutes nos ressources: humaines, matérielles et naturelles.

Les Québécois rejettent les valeurs conservatrices, la concurrence et la création de richesse, nous dit-on. Faux!

Sondez-les sur des politiques publiques au lieu de faire des sondages insignifiants. Ils nous diront qu’ils sont pour l’ajout de fournisseurs privés en santé, pour l’exploitation des ressources naturelles et le passage d’un pipeline au Québec, pour l’abolition de la taxe sur le carbone, pour une révision des politiques reliées aux voitures électriques, contre un gouvernement qui choisit d’investir dans des compagnies à la mode (Lion, Northvolt), et surtout pour que la République du statu quo finisse par dégager et réduire son domaine d’intervention en toutes matières.

Toutes des idées promues par aucun autre parti que le Parti conservateur du Québec. Et pourtant… ils ne le savent peut-être pas eux-mêmes. Et surtout, on leur a dit de s’en tenir loin…

ANNEXE – QU’EST-CE QUE LA DROITE AU QUÉBEC: MA RÉPONSE

Ce qui suit n’est pas exhaustif, bien sûr, mais pour celui qui veut vraiment comprendre ce qui allume les conservateurs et les amoureux de la liberté, voici ce qu’elle est et ce qu’elle n’est pas.

 – ELLE EST une droite conservatrice – Elle préconise moins d’État, donc moins d’impôts. Elle mise sur plus de liberté et de responsabilité individuelle, sur plus de liberté de choix, sur la concurrence plutôt que des monopoles et donc, sur la cohabitation de fournisseurs publics et privés dans le domaine de la santé ou de l’éducation par exemple. Sur le plan culturel et social, la droite conservatrice se porte à la défense de la culture occidentale. Elle est pour la loi et l’ordre, pour une immigration soutenable et est contre l’idéologie woke. On retrouve ces valeurs au PCQ et au PCC.

– ELLE EST une droite économique libérale – Si on parle d’une droite économique libérale (ne pas confondre avec l’étiquette « libéral » du Parti libéral du Québec), ici aussi, elle se trouve au PCQ et du PCC, viscéralement pro-croissance économique. Pour elle, les facteurs favorisant la liberté économique, le libre-marché, la protection des droits de propriété sont cruciaux. Pour les partisans d’une droite économique libérale, certaines fondations du modèle québécois minent et freinent la prospérité du Québec (haut taux de syndicalisation et de réglementation, fiscalité non concurrentielle avec les juridictions voisines, dirigisme étatique, etc.).

– ELLE N’EST PAS anti-avortement ou anti-gai – Ce courant n’exerce aucune influence sur les orientations des partis conservateurs canadien (PCC) ou québécois (PCQ). Plutôt, l’expression, bien efficace en campagne électorale pour faire peur à l’électorat, relève d’une thèse complotiste – ou du moins de la mauvaise foi.

– ELLE N’EST PAS d’extrême-droite – Pour les besoins de ce texte, définissons l’extrême-droite comme un mouvement anti-immigration frôlant le racisme. Ceci n’existe pas (même si le mépris de l’immigrant se révèle parfois un outil bien rentable pour gagner quelques votes à la veille d’une élection). Aucun parti politique ne peut être vu comme d’extrême-droite ou raciste. Ni au Canada, ni au Québec. Ici encore, l’étiquette ne sert qu’à discréditer un adversaire de façon malhonnête.

– ELLE N’EST PAS un regroupement de « cousous » – Ces expressions sont héritées du dérapage de certains commentateurs lors de l’épisode pandémique. Malheureusement, elles sont encore inscrites dans l’esprit de l’électorat et dans celui des élites médiatiques encore en trauma post-pandémie.

– ELLE N’EST PAS « trumpiste » ni « MAGA » – Une droite québécoise trumpiste ou MAGA n’existe pas. Tenter d’associer le « trumpisme » ou « MAGA » à une droite canadienne ou québécoise dénote un sérieux manque de compréhension de ce qu’est devenu le Parti républicain sous Trump. En effet: plus on réalise que Trump n’est ni « Républicain », ni conservateur, ni pour le libéralisme économique (libre-échange), plus on réalise la pauvreté de l’analyse politique de certaines têtes parlantes de chez-nous. Trump est étatiste, centralisateur, interventionniste et protectionniste et corporatiste. En ce sens, peut-être serait-il plus approprié d’associer la CAQ ou le PQ au trumpisme… Cela dit, la volonté de Trump de réformer certaines institutions, de contrôler l’immigration, de mater la culture woke et de dénoncer les excès des politiques climatiques d’Obama et de Biden ont plu à un grand ensemble d’électeurs… au point que les Américains lui ont donné un 2e mandat comme président des États-Unis.

AUTRES EXPRESSIONS UTILISÉES PÉJORATIVEMENT

– La « droite de Québec » – Expression comprise péjorativement pour désigner la droite conservatrice et la droite économique libérale promue par les radios et les podcasters de la grande région de Québec. Péjorativement désignée comme la « radio-poubelle », principalement par des commentateurs de Radio-Canada ou de la presse montréalaise. Curieusement, malgré cette appellation, son auditoire s’étend partout en province. Par exemple, un décompte de l’auditoire du podcast Ian&Frank révélait que 50% de son auditoire était à Montréal! La « droite de Québec », bien que sympathique au PCQ et au PCC, appuie toute idée ou tout parti qui soutient les deux droites plus haut. En ce sens, elle est plus attachée aux idées qu’aux partis politiques.

– La « droite pirate » – Expression péjorative pour désigner la Radio-Pirate de Jeff Fillion – Communauté d’auditeurs soutenant une droite assumée, exprimant sans filtre son état d’exaspération face au modèle québécois et à l’incompétence gouvernementale. Peut être associé à une « droite plus libertarienne » qui espère un allègement encore plus important du rôle de l’État. Est extrêmement critique des médias. A un degré d’exigence très élevé envers les politiciens. Croit au potentiel des Québécois (vs. le Québec) et se désole profondément de l’état de la situation actuel.

À VOUS DE JUGER!

Maintenant, à vous de juger. Vous avez ici une grille pour filtrer l’information et analyser par vous-mêmes l’offre politique des conservateurs et de ceux qui croient profondément au libéralisme économique.

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Joanne Marcotte
Joanne Marcottehttps://jomarcotte.wordpress.com/
Joanne Marcotte est une essayiste et documentariste québécoise connue pour son esprit critique et son franc-parler. Elle s’est fait remarquer en 2006 avec L’Illusion tranquille, un documentaire remettant en question le « modèle québécois ». Engagée brièvement en politique, elle a cofondé le Réseau Liberté-Québec et publié des essais comme Pour en finir avec le Gouvernemaman et Ces doutes qui dérangent, où elle défend la liberté de débattre sur des enjeux comme le climat. Formée en informatique, elle commente l’actualité depuis 2009 sur X et dans les médias.

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