Je suis écoeuré raide du cirque des boycotts et des « guerres commerciales » improvisées avec les États-Unis. À chaque fois, c’est la même folie : on retire des produits, on fait des gestes purement symboliques, et on se tire dans les pieds à grands coups de douze.
La dernière niaiserie? Le Crown Royal. Ce whisky-là, c’est une fierté canadienne. Il est fabriqué à Gimli, au Manitoba. C’est notre whisky le plus vendu aux États-Unis. Mais comme la multinationale Diageo a décidé de fermer une usine d’embouteillage en Ontario, ce qui est son droit dans un marché libre, voilà que certains politiciens se mettent à hurler.
Doug Ford, ce « souverain imbécile », a fait un show en vidant une bouteille de Crown Royal devant les caméras. Et maintenant, des élus du NPD demandent carrément de retirer le produit des tablettes de la LCBO…
Sérieux? Dans quel monde d’hosties de tarés on vit?
On parle ici d’un produit canadien, fait chez nous, qu’on vend partout dans le monde. Et nos politiciens, au lieu de protéger ce succès, l’attaquent par pur réflexe émotif. Ça n’a aucun sens.
Qu’on laisse les entreprises décider de leurs opérations. Qu’on laisse les consommateurs décider de ce qu’ils veulent acheter. Point final. C’est ça, la liberté économique. Mais non : on préfère faire des crises de bacon politiques, encore et encore.
Moi, je suis tanné. Tanné de la stupidité crasse de nos gouvernements, tanné des réactions débiles, tanné de voir qu’on s’écrase nous-mêmes au lieu d’avancer. Le Crown Royal, c’est du whisky canadien. Tu veux en boire? Achètes-en. Tu n’en veux pas? Passe ton tour. C’est tout.
Les politiciens : Tassez-vous du chemin! Fermez vos gueules! Vous ne faites que jeter de l’huile sur le feu et nuire au pays!