On vit dans un pays où la stupidité économique de nos gouvernements atteint des sommets. L’exemple récent le plus ridicule? La SAQ. L’État québécois a 27 millions de dollars de bouteilles américaines en inventaire. On les a déjà payées. Mais plutôt que de simplement les écouler, quitte à dire qu’on n’en rachètera plus ensuite, le gouvernement préfère jouer au champion du signalement de vertu et les laisser dormir dans les entrepôts. Résultat : ça coûte une fortune à conserver, ça va bientôt passer date, et leur solution « brillante », c’est de les « donner » à des écoles et à des fondations. On est rendus à gaspiller ce qu’on a déjà acheté. C’est imbécile mur à mur.
Et ce n’est pas seulement la SAQ. Le problème est beaucoup plus large : c’est toute la folie des contre-tarifs imposés par Ottawa et Québec, entre autres, en réponse aux tarifs de Donald Trump. Qu’on soit pour ou contre Trump, une chose est claire : un tarif, c’est une taxe imposée à tes propres citoyens. Ce n’est pas l’étranger qui paye, c’est ton propre consommateur. Déjà là, c’est absurde. Mais les contre-tarifs, c’est pire encore : c’est comme marcher sur un clou rouillé et, pour se venger, décider de se tirer un coup de 12 dans le tibia.
Et c’est exactement ce qu’a fait le Canada. Au lieu de jouer intelligemment le rapport de force avec Washington, on a préféré s’enrober d’indignation, multiplier les annonces creuses, s’endetter davantage et plonger tête baissée dans une guerre commerciale qu’on ne pouvait pas gagner. Mark Carney a été vendu comme le banquier « elbows up », supposément capable de tenir tête à Trump. Résultat : il a mis le Canada dans une position encore plus vulnérable. Et le comble : le Canada a imposé des contre-tarifs sur des produits qui étaient EXEMPTÉS par l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM). Même Trump n’avait pas osé aller là. Nos dirigeants ont littéralement choisi de nuire à leur propre population.
Le plus révoltant, c’est que cette pagaille fait l’affaire de nos gouvernements. Ils se cachent derrière Trump pour justifier leur incompétence économique crasse. Toujours le même refrain : « si ça va mal, c’est à cause de Trump ». Mais la vérité, c’est que si notre économie est à genoux, c’est d’abord parce qu’on a des gouvernements irresponsables, obsédés par l’image et incapables de gérer.
La preuve? On fonce vers un déficit abyssal de près de 100 milliards de dollars. On pensait que Justin Trudeau représentait le fond du baril, qu’il était impossible de faire pire que lui. Mais son successeur, Mark Carney, promet d’être encore pire. Comme d’habitude, ils rejettent la faute sur les autres plutôt que d’assumer leur propre nullité.
Au bout du compte, on s’impose nous-mêmes notre propre misère. Oui, Trump est difficile. Oui, c’est irritant. Oui, sa politique tarifaire est stupide. Mais il représente une superpuissance économique. Le rapport de force est clair : le Canada n’a jamais eu les moyens de gagner une guerre commerciale contre les États-Unis. La seule option, c’est de négocier intelligemment. Mais pour ça, encore faudrait-il avoir des dirigeants capables de comprendre le jeu. Et à Ottawa comme à Québec, ce qu’on a, ce sont des incompétents finis.
Parce que qu’est-ce qu’ils devraient faire, au fond? C’est pas compliqué. On doit enlever toutes les barrières tarifaires entre les provinces, abolir les contre-tarifs, abolir les tarifs tout court, y compris la sacro-sainte gestion de l’offre et toutes les autres mesures protectionnistes qui nous empêchent d’être compétitifs. On doit exploiter nos ressources naturelles à fond, débloquer les projets, lever les restrictions vertes absurdes qui bloquent le développement économique. C’est comme ça qu’on se donne un levier face aux États-Unis.
L’Alberta l’a compris depuis longtemps. C’est la province qui souffre le moins des tarifs parce qu’elle s’est placée stratégiquement en exploitant ses ressources. Leur première ministre, Danielle Smith, est extrêmement proactive afin de défendre les intérêts de sa province et elle a des leviers importants. Elle est même allée discuter avec Trump en personne. Comparez ça maintenant avec François Legault, qui nage dans les déficits, dans la mauvaise gestion (SAAQclic) et qui fait du signalement de vertu avec la SAQ.
Alors avant de hurler contre Trump, peut-être qu’on devrait commencer par nettoyer le bordel dans notre cour. Le vrai danger pour l’économie canadienne, c’est pas Trump. C’est nos gouvernements.