IAN SÉNÉCHAL | Deux voix importantes du mouvement libéral ont récemment dénoncé la gestion financière du gouvernement Legault, marquant leur inquiétude face à l’augmentation des dépenses publiques et de la dette.Gabriel Giguère, analyste senior à l’Institut économique de Montréal (IEDM), souligne une hausse de 51 % des dépenses depuis 2019, atteignant 160,6 milliards de dollars en 2024. Selon lui, ces déficits répétitifs traduisent une perte de contrôle budgétaire. Il critique également l’augmentation de l’impôt sur les gains en capital, qu’il juge néfaste pour la croissance économique et l’épargne, sacrifiant la prospérité future pour des recettes immédiates.
De son côté, Nicolas Gagnon, de la Fédération canadienne des contribuables, dénonce la croissance alarmante de la dette brute, qui a bondi de 19 milliards en un an, atteignant 245,8 milliards en 2024. Il souligne une erreur de 10 milliards dans les prévisions budgétaires, remettant en question la rigueur des projections gouvernementales.
Ces critiques illustrent un consensus croissant parmi les défenseurs du libéralisme : le gouvernement Legault doit réduire les dépenses pour éviter d’hypothéquer l’avenir économique du Québec.