Fierté MTL Pride vient de franchir une ligne ignoble. En excluant Gaa’va, une organisation juive LGBTQ+, de son défilé, sous prétexte de « propos haineux » jamais démontrés, le festival s’est vautré dans une boue idéologique qui pue l’antisémitisme à peine voilée. C’est sale. C’est lâche. Et c’est minablement hypocrite.
Ce qui me lève le cœur, au-delà de l’injustice, c’est le degré de stupidité consommée de cette gauche radicale montréalaise qui prétend incarner la tolérance, mais agit en parfait miroir de ce qu’elle condamne. Ces gens-là s’érigent en entrailles de la vertu, mais ce sont les plus intolérants, les plus incohérents, les plus racistes du lot. Ils ne défendent pas les droits humains : ils les piétinent. Ils ne combattent pas la haine : ils la réinventent en se drapant dans leur propre pureté morale.
On en est rendus au point où une chanteuse comme Safia Nolin annule sa présence parce qu’un groupe d’origine juive est invité à un événement supposément inclusif. Et que dit Fierté Montréal? Rien de clair. Ils font juste répéter qu’ils ne veulent pas de propos haineux. Mais des gens qui brandissent des drapeaux palestiniens en criant à la mort des juifs, ça, visiblement, c’est correct. Par contre, des juifs queer qui veulent marcher en paix, ça, ça pose problème?
C’est délirant. C’est de l’exclusion ethnique déguisée en vertu. Et c’est le comble du paradoxe : ces militants pro-Palestine qui hurlent à la solidarité LGBTQ+ sans réaliser qu’en débarquant demain matin à Gaza, ou dans n’importe quel pays musulman de la région, ils se feraient lapider, lyncher ou jeter du toit d’un immeuble.
Ce sont les brebis qui défendent leur boucher. L’aveuglement est total.
Et pendant qu’ils diabolisent Israël, ils oublient un petit détail : Israël est le seul pays du Moyen-Orient où les personnes LGBTQ+ peuvent vivre en sécurité et en liberté. À Tel-Aviv, plus de 25 % de la population s’identifie à cette communauté. C’est là que se tient la plus grande parade de la fierté en Asie.
En Israël, les femmes sont libres. Les minorités sexuelles sont protégées par la loi. Mais ça, ça ne compte pas, parce que dans leur délire idéologique, ce n’est pas la liberté qui compte : c’est la haine des juifs.
Alors non, ce n’est pas « un débat nuancé ». Ce n’est pas « une divergence d’opinions ». C’est de l’antisémitisme pur et dur. Et Fierté Montréal, en excluant un groupe juif LGBTQ+ pour plaire à une poignée d’extrémistes haineux, vient de trahir tout ce que le mouvement LGBTQ+ a toujours défendu : l’inclusion, la solidarité, et le droit de chacun d’exister tel qu’il est.
La vérité, c’est que cette gauche-là est devenue une farce. Un sketch involontaire. Une secte dogmatique prête à brûler ses propres principes pour flatter son indignation sélective.
Et si vous ne voyez pas le problème, c’est peut-être que vous en êtes devenus complices.