FRANK | Luigi Mangione : La gauche défend encore un assassin
Luigi Mangione, un homme accusé d’avoir assassiné Brian Thompson, PDG de United Health, la plus grande compagnie d’assurance médicale mondiale, est en chemin pour devenir un héros…
L’incident, survenu le 4 décembre, a choqué l’opinion publique. Mangione, autrefois un employé modèle et un individu sans histoire, a sombré dans un état «psychotique», semble-t’il exacerbé par des problèmes personnels, de santé et son idéologie anticapitaliste.
On ne saura probablement jamais ce qui l’a poussé à agir violemment, mais il y a fort à parier que sa haine grandissante envers ce qu’il considérait comme une «exploitation systémique de la maladie» y est pour quelque chose. Dans un accès de rage, il a tiré sur Thompson en pleine rue, provoquant une onde de choc à travers les États-Unis.
Elizabeth Warren…
La gauche, se focalise sur les conditions ayant conduit Mangione à commettre son crime, tentant de justifier ses actions en évoquant les pressions du système capitaliste. Certains activistes ont même transformé Mangione en symbole de lutte contre les inégalités sociales et les abus corporatifs, une position qui vient littéralement glorifier ou du moins banaliser la violence.
La sénatrice démocrate Elizabeth Warren est même aller jusqu’à déclarer :
“Violence is never the answer, but people can be pushed only so far. This is a warning that if you push people hard enough, they lose faith in the ability of their government to make change, lose faith in the ability of the people who are providing the health care to make change, and start to take matters into their own hands in ways that will ultimately be a threat to everyone,”
Bien des critiques du système d’assurances de santé américains sont légitimes, mais défendre un meurtrier ne l’est pas. Il ne l’est jamais. Il ne peut jamais l’être.
Cela compromet les valeurs fondamentales de la justice. Une réflexion plus équilibrée et moins partisane insisterait sur la nécessité de dénoncer les actes criminels sans leur trouver toutes sortes d’excuses idéologiques bidons.
Cette chronique illustre les tensions croissantes entre les courants politiques et met en lumière des débats complexes sur la responsabilité individuelle et les structures sociales. Pour Frank, cette affaire est un exemple de plus où l’idéologie masque la réalité des faits.
Les supporteurs sont nombreux
Dans un article du WSJ, on relate le phénomène d’hystérie collective où des gens supportent ouvertement le meurtrier ! Sur le réseau social X, par exemple, plusieurs internautes ont suggéré d’inonder la police de fausses informations ou de se déguiser en tueur pour tromper les forces de l’ordre. Dans le parc de Washington Square à New York, un groupe a organisé samedi un «concours de sosie».
« Je n’ai pas à encourager la violence. Je n’ai pas à cautionner la violence, en aucun cas. Mais je n’ai pas non plus à aider », a écrit @thatdaneshguy, qui compte deux millions d’abonnés sur TikTok, où il se dit capable de trouver n’importe qui.
« Les fourches et les guillotines sont-elles de retour ? » a écrit Frances Chiu, historienne et rédactrice en chef, dans un article de Medium intitulé « Party Like It’s 1789 ? »
Cette dernière compara l’assassinat de Thompson avec l’exécution de la reine Marie-Antoinette lors de la révolution française…
La gauche est vraiment sur une drôle de track : apologie de l’assassinat politique et exaltation à mots couverts de la violence.
Son apologie du terroriste UNABOMBER !
Voilà qui n’est pas sans rappeler tous ses gens qui minimisaient, justifiaient ou encore émettaient des regrets lors de la tentative de meurtre contre Donald Trump, l’été dernier.
Trop souvent, ces gens oublient que derrière les hommes politiques, les CEO de grandes entreprises ou les personnalités publiques se trouvent des humains.
Des humains comme eux, comme vous, comme moi.