On atteint un nouveau sommet dans le ridicule médiatique. Eric Duhaime a osé (quelle horreur!!) citer mot pour mot des propos publics de personnalités connues comme Paul St-Pierre Plamondon, Chantal Hébert, Yasmine Abdelfadel, Christian Dufour et Alain Rayes. Des phrases prononcées dans l’espace public. Des opinions qu’ils ont eux-mêmes assumées sur toutes les tribunes.
Résultat? Le chroniqueur Martin Francoeur (Le Soleil/Le Nouvelliste) crie à la « malhonnêteté intellectuelle ». Oui, oui. Parce que selon lui, quand on cite quelqu’un sans lui demander sa bénédiction, c’est de la manipulation.
Donc, selon cette logique, il faudrait désormais faire signer un formulaire de consentement chaque fois qu’on cite un extrait d’analyse politique? Même quand il est exact, sourcé, public, et… flatteur?
Mais attendez. Le plus ironique?
L’article reproche à Duhaime de créer de la confusion… tout en insultant l’intelligence des électeurs.
Comme si les citoyens étaient trop stupides pour distinguer une citation d’un appui officiel. Comme si on ne pouvait pas penser quelque chose de pertinent sur Duhaime sans vouloir faire campagne pour lui.
C’est la vieille recette médiatique :
- Prendre un non-événement.
- Crier au scandale.
- Accuser la droite de « tricherie » quand elle fait ce que tous les partis font depuis toujours.
- Faire passer l’adversaire pour un danger public, même quand il respecte les faits.
La vérité?
Le texte de Francoeur est une attaque politique.
Un éditorial partisan déguisé en chronique morale.
Et si vous voulez parler de malhonnêteté intellectuelle, commençons par ceux qui déguisent leurs biais idéologiques en fausse rigueur journalistique.
Parce que vous faites de la projection à l’emporte-pièce :
Vous faites exactement ce dont vous accusez Duhaime de faire!
Cet article est en réaction à : Éric Duhaime et la malhonnêteté intellectuelle (le Soleil) de Martin Francoeur
Voici le feuillet en question

