Mardi, mars 25, 2025

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Ah, Québec, où les déficits sont nos plus belles réussites!

Félicitations, nous avons battu un record! Un déficit de plus de 11 milliards de dollars pour 2025-2026, et ce n’est pas fini. Mais rassurez-vous, ce n’est pas la faute de nos brillants politiciens qui pensent être en mesure de choisir les gagnants et les perdants. Non, non. C’est cet insupportable président américain qui sème l’incertitude, forçant notre pauvre gouvernement à vider les coffres pour « protéger l’économie ». Éric Girard, notre maestro des Finances, aurait parlé : pourquoi gérer sagement quand on peut dépenser comme si l’argent poussait sur les arbres? Et le pire dans tout ça? Nous, les électeurs, on applaudit! (Ne nous demandons pas pourquoi le parti conservateur de Poilièvre ne voulait pas de lui dans ses rangs…) Pourquoi exiger des comptes quand on peut se délecter du grand jeu du blâme et de la déresponsabilisation institutionnalisée? C’est presque trop beau : nos leaders esquivent leurs responsabilités avec l’élégance d’un patineur olympique, et nous, on leur tend des fleurs. On dirait qu’on adore se faire promener. Alors, trinquons à nos politiciens – que vos excuses soient aussi infinies que vos dépenses, et que nos bulletins de vote continuent de récompenser ce génie créatif! Après tout, qui a besoin de solutions quand on a de si jolies pirouettes?

Le jeu du blâme : un sport national

Nos politiciens sont des athlètes de haut niveau, mais leur discipline de prédilection n’est ni le hockey ni le ski, c’est le lancer de responsabilité. À les entendre, tout ce qui va mal est la faute de quelqu’un d’autre – de préférence quelqu’un de loin, comme un président étranger ou une crise économique mondiale. C’est pratique, non? Plus besoin de se regarder dans le miroir quand on peut pointer du doigt un bouc émissaire à des milliers de kilomètres. Le déficit explose? C’est à cause de l’incertitude aux États-Unis. Les services publics s’effondrent? Ah, mais c’est la faute de la pandémie, vous comprenez. Et si, par malheur, quelqu’un ose demander des comptes, nos leaders sortent leur joker : « Il faut sauver des vies ». Ou comme dirait le maire aux souliers de course : « On a une planète à sauver ». Protéger, apparemment, c’est dépenser sans compter et espérer que les électeurs soient trop occupés à applaudir pour poser des questions.

C’est un peu comme un magicien qui fait disparaître un lapin : tout le monde sait qu’il y a un truc, mais on préfère applaudir le spectacle plutôt que de chercher à comprendre comment ça marche. Et pendant ce temps, la dette grossit, les infrastructures vieillissent, et les problèmes s’accumulent. Mais tant que le tour de passe-passe continue, pourquoi s’inquiéter? Nos politiciens ont transformé la déresponsabilisation en art, et nous, on achète des billets pour chaque représentation.

Les électeurs : complices ou dupes?

Et nous, dans tout ça? On pourrait penser qu’après des années de promesses non tenues et de déficits records, on finirait par sanctionner ces acrobaties verbales. Mais non! On continue de voter pour les mêmes recettes, comme si on était sous hypnose. Peut-être qu’on aime ça, au fond. Peut-être que c’est plus confortable de croire que tout est la faute des autres, plutôt que d’admettre que nos leaders sont peut-être juste incompétents. Ou pire, que nous sommes complices de cette farce en continuant de les élire.

C’est un peu comme aller voir un film qu’on sait être mauvais, mais qu’on regarde quand même parce que les effets spéciaux sont sympas. Mais là, les effets spéciaux, ce sont des discours bien ficelés et des excuses créatives, et le prix du billet, c’est notre avenir financier. Mais bon, qui a besoin d’une gestion prudente quand on peut avoir des feux d’artifice verbaux? On dirait que nous, les électeurs, on a un faible pour les beaux parleurs, même quand ils nous mènent droit dans le mur. Et le plus drôle, c’est qu’on se plaint après coup, comme si on n’avait pas vu venir le désastre. Ah, l’ironie!

Les conséquences cachées : un spectacle gratuit (mais cher payé)

Bien sûr, tout ce cirque a un prix, mais il est caché dans les petites lignes, comme les frais bancaires qu’on découvre trop tard. Pendant que nos politiciens dansent le tango de la déresponsabilisation, la confiance dans les institutions s’effrite, les services publics se dégradent, et les solutions durables restent dans les cartons. Mais qui s’en soucie? Certainement pas nous, les électeurs, trop occupés à applaudir la prochaine pirouette.

Prenons l’exemple de l’éducation : les écoles tombent en ruine, mais au lieu de réparer les toits, on préfère blâmer le manque de fonds fédéraux. Ou la santé : les urgences débordent, mais c’est évidemment la faute de la démographie, pas d’une mauvaise planification. Et pendant ce temps, les dettes s’accumulent, comme des factures qu’on empile en espérant qu’elles disparaîtront d’elles-mêmes. Spoiler : elles ne disparaissent pas. Mais tant que nos leaders peuvent dire « Ce n’est pas notre faute », on continue de les réélire, comme si on collectionnait les mauvaises décisions.

C’est un peu comme regarder une maison brûler et applaudir le pyromane parce qu’il a un beau discours sur la chaleur du foyer. On sait que ça finira mal, mais on ne peut pas s’empêcher de rester pour le spectacle. Et après, on se demande pourquoi tout part en fumée.

Un appel à l’action (ou pas)

Maintenant, si on était un peu plus malins, on pourrait envisager de changer notre approche. Peut-être voter pour des politiciens qui osent dire la vérité, même si elle est désagréable. Vous savez, ceux qui admettent que gérer un budget, c’est compliqué, et que parfois, il faut faire des choix difficiles. Mais bon, c’est moins glamour que de promettre la lune et de blâmer la gravité quand on ne peut pas la décrocher.

Imaginez un politicien qui dise : « Écoutez, on a un déficit parce qu’on a mal géré les fonds publics. Il va falloir se serrer la ceinture. » Ça serait rafraîchissant, non? Mais soyons honnêtes, on le traiterait de rabat-joie et on voterait pour celui qui nous promet des licornes et des arcs-en-ciel. Parce que, franchement, qui veut entendre la vérité quand on peut se bercer d’illusions? C’est tellement plus confortable de croire que tout est la faute des autres, et que nos leaders sont des victimes innocentes des circonstances.

Alors, CONTINUONS!! Après tout, ça marche depuis des années. Pourquoi changer une formule gagnante? Nos politiciens sont heureux, nous sommes divertis, et les problèmes… eh bien, ils attendront bien jusqu’aux prochaines élections.

Conclusion : Bravo, Maestro!

En fin de compte, il faut féliciter nos politiciens. Ils ont compris quelque chose de fondamental : tant qu’ils peuvent esquiver la responsabilité, ils peuvent faire à peu près n’importe quoi. Et nous, les électeurs, on adore ça. On vote pour eux comme si on achetait des billets pour un cirque, où les clowns sont aux commandes et où le public paie pour rire de ses propres malheurs. On est loin de la responsabilisation extrême promu par Jocko Willink (ancien major des NAVY SEALS)_.Alors, trinquons à cette belle démocratie où la déresponsabilisation est récompensée par des mandats renouvelés. Que les excuses soient aussi infinies que les dépenses, et que nos bulletins de vote continuent de récompenser ce génie créatif! Après tout, qui a besoin de solutions quand on a de si jolies pirouettes? Et si, un jour, tout s’effondre, on pourra toujours blâmer quelqu’un d’autre. C’est la beauté du système, non?

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Francis Hamelin
Francis Hamelin
Francis Hamelin, #MakeThePLQLiberalAgain, est membre des Trois Afueras et écrivain amateur. Technicien en génie mécanique et industriel, il s'intéresse particulièrement aux politiques publiques, l'économie et à la productivité des entreprises et des individus.

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