Au Québec, chanter dans ton champ, c’est illégal!
Mario Pelchat. Un bon gars d’ici, un chanteur aimé des Québécois, un entrepreneur qui a investi dans un vignoble à Saint-Joseph-du-Lac. Il veut quoi? Offrir des spectacles dans son propre domaine… sur sa propre propriété privée!!!
Créer de la beauté, faire rouler l’économie locale, vendre du vin, donner de l’emploi, faire rayonner le Québec. Et là, bang. La machine étatique débarque.
La CPTAQ, avec son p’tit badge de gardien du territoire agricole, vient dire non. Pourquoi? Parce que les gens achèteraient des billets d’abord pour la musique, et ensuite pour le vin. Pas l’inverse.
C’est-tu moi ou on est rendu dans de l’enculage de mouche bureaucratique de niveau olympique?
On parle d’un gars qui crée de la valeur. De la culture. Des taxes. Du vin. De l’art.
Ce n’est pas un promoteur immobilier qui veut crisser des condos dans un champ de patates.
C’est un artiste qui veut célébrer le terroir québécois avec de la musique pis une bonne bouteille. Et on lui dit non. Pas parce que c’est illégal. Pas parce que c’est mauvais. Mais parce que ça « fitte » pas parfaitement dans une case de fonctionnaire.
C’est à ça que sert l’État? À étouffer les entrepreneurs créatifs, les artistes qui veulent redonner à leur coin de pays?
Si Mario Pelchat s’appelait Mario Chardonnay pis qu’il faisait ça à Napa Valley, on lui déroulerait le tapis rouge. Mais ici, au Québec, on lui sacre une pelle de sable en pleine face.
Il faudrait peut-être que nos institutions arrêtent de faire la guerre à ceux qui bâtissent et créent de la richesse, pis qu’elles commencent à regarder l’hécatombe dans leur cour, genre, la SAAQ…
Parce que présentement au Québec, on rend la vie insupportable pour les créateurs de richesse et on récompense les irresponsables dont le gouvernement du Québec est surpeuplé!
C’est ce qui me dégoûte profondément du Québec. C’est cette mentalité de « losers » qui empêche le Québec de se développer et de s’enrichir!
Pis après ça, on se demande pourquoi le Québec s’appauvrit, pourquoi les jeunes sacrent leur camp, pourquoi tout stagne.
La réponse est simple.
On a remplacé l’Église par l’État. Même rigidité. Même obsession de contrôle. Même pléthore de règles absurdes. Mais cette fois, ce n’est pas des curés. C’est des fonctionnaires.
Il faut arrêter de faire la guerre à ceux qui bâtissent et commencer à s’occuper des vraies affaires. Parce qu’à force d’étrangler les Pelchat de ce monde, on finit par tuer ce qui nous reste de fierté pis de liberté.
