Fruits massacrés en épicerie : l’absurdité en libre-service
Il est tout simplement révoltant de voir des fruits et légumes parfaits finir à la poubelle pour quiconque possède ne serait-ce qu’une once de bon sens. Récemment, un supermarché basé à Sherbrooke s’est retrouvé sous le feu des critiques en ligne suite à la découverte de fruits et légumes encore frais et emballés jetés aux ordures. Les réactions ont fusé sur les réseaux sociaux avec des termes comme « affreux », « manque total de conscience » pour décrier cet acte insensé de gaspillage. Cependant, il existe des individus qui choisissent d’imiter ce qu’ils condamnent : au lieu de partager ces provisions avec ceux dans le besoin, certains préfèrent maintenant vandaliser des stands de fruits dans les épiceries sous prétexte de protestation. C’est absurde — la stupidité atteint des sommets lorsque détruire des melons ou écraser des barquettes de fraises est considéré comme un acte revendicatif. La lutte contre ce qu’on appelle « injustice » ressemble de plus en plus à un cirque comique d’activistes où l’on prend les tomates pour cibles afin de préserver notre planète, et où l’on attaque le brocoli comme si c’était le symbole d’une révolte sans conséquence réelle. Pendant ce temps-là pourtant, les banques alimentaires peinent à recevoir des dons et notre terre continue de subir les ravages du feu… Les apparences sont sauves!

Tesla au Québec : la cible de militants écologistes radicaux
Des défenseurs se présentant comme des écologistes ont récemment pris une initiative énergique en ciblant… les voitures électriques Tesla de manière surprenante. On croyait avoir tout vu, mais voici qu’un duo d’activistes du collectif Dernière Génération a repeint en rose la devanture d’une concession Tesla à Montréal pour dénoncer le « milliardaire Elon Musk ». Leur motivation? Ils sont lassés de voir « le profit primer sur la vie » et ne tolèrent plus que « les ultra-riches compromettent notre futur pour leur propre bénéfice ». Dans la suite des événements, ils blâment Elon Musk pour « mettre à mal les démocraties » et pour encourager le déni du changement climatique — rien que ça. Soyons honnêtes : ces deux individus excentriques, munis de leur pot de peinture, ont principalement endommagé l’apparence extérieure d’une entreprise locale et gaspillé de la peinture rose, tout en se donnant des allures de héros.
Ils ont été appréhendés puis libérés immédiatement (vous pouvez être certain qu’ils reviendront pour comparaître… un jour). Le comique de la situation? Les propriétaires de Tesla — ces voitures que nos vandales ont tachées — sont en fait des individus qui ont investi dans une voiture électrique pour combattre le changement climatique. En d’autres termes : nos deux artistes du graffiti ciblent leurs propres alliés! Cela illustre parfaitement l’absurdité de cette prétendue révolte.
Le mouvement opposé à Tesla se propage malheureusement au-delà des frontières locales actuelles. Cette manifestation fait partie d’une tendance mondiale de vandalisme contre Musk et Tesla. Des attaques ciblant les salles d’exposition de voitures électriques et les stations de recharge se multiplient aux États-Unis et dans d’autres régions du monde. Aucun blessé n’est à déplorer pour le moment — c’est la démocratie et le bon sens qui sont mis en péril. Lorsque ce ne sont pas des éclaboussures de peinture qui posent problème à Montréal, récemment dans la rue principale de la ville, une Tesla s’est vue marquée d’une croix gammée (une ironie suprême que de confondre une voiture électrique avec un symbole associé aux nazis).
On observe un mélange dangereux où certaines personnes pensent qu’elles peuvent tout se permettre sous prétexte de la lutte climatique ou politique pour exprimer leur frustration envers Musk, Trump, ainsi que le capitalisme ou même la simple couleur du ciel. Même le président du club Tesla appelle à la tranquillité et souligne que le vandalisme n’est pas une bonne façon de libérer ses émotions contre Musk — c’est peu dire. Mais est-ce que la raison parvient toujours à se frayer un chemin face à cette colère vengeresse?

Œuvres d’art en péril : quand l’art devient otage
Les vandales d’aujourd’hui ne se limitent pas à endommager des biens ou à détruire des voitures ; ils vont même jusqu’à attaquer notre héritage culturel en ciblant les œuvres d’art dans les musées, une tendance nouvelle adoptée par certains activistes en quête de notoriété récemment, comme en témoigne l’épisode où la Joconde elle-même fut vandalisée avec de la soupe au mois de janvier dernier. Deux activistes du groupe Riposte Alimentaire ont joyeusement versé de la soupe sur le verre blindé qui protège Mona Lisa au Louvre avant de proclamer dans la salle : « Qu’est-ce qui est le plus précieux — l’art ou le droit à une alimentation nourrissante et respectueuse de l’environnement? ». Ah! La question rhétorique si belle… On pourrait être tentés de répondre : ni l’un ni l’autre lorsque ne reste que la stupidité à offrir en retour.
Bien sûr, la toile n’a pas été endommagée (grâce à la vitre de protection), mais le geste est là : ces individus extrémistes osent viser un patrimoine mondial pour attirer l’attention sur eux et leur cause en brouillant en même temps le message qu’ils prétendent soutenir.
Le phénomène ne se limite pas à Paris ; ces derniers mois, un peu partout dans le monde, des œuvres artistiques ont été prises pour cibles par des militants écologistes en quête de sensations fortes. À Londres par exemple, les célèbres Tournesols de Van Gogh ont subi une attaque de soupe à la tomate par des membres de Just Stop Oil qui clament que la vie humaine prime sur l’art (évidemment), et que quelques gouttes de Campbell’s sur une toile pourront peut-être sauver des ours polaires. En octobre 2022 déjà, ces vandales du patrimoine avaient commis une action semblable en causant des dommages mineurs à l’encadrement d’une œuvre de Van Gogh.
Ce cirque est bien rodé : on déverse de la soupe ou on peint un tableau abstrait sur un mur avant de crier un slogan vide et d’attendre les caméras pour tourner en rond autour de l’abîme du ridicule tout en laissant derrière soi un gâchis à nettoyer et un auditoire partagé entre rage et perplexité face à ce lien inexistant avec la question climatique qui préoccupe tant le monde entier.