À l’approche du sprint final, la campagne municipale à Québec fait tomber les masques.
Ce week-end, un événement passé relativement sous le radar a révélé toute la vérité sur la campagne municipale à Québec. Respect Citoyens a fait une ultime tentative pour unir les forces contre Bruno Marchand. L’équipe de Stéphane Lachance a tendu la main à Sam Hamad pour une alliance électorale, question de coaliser le vote anti-Marchand.
La réponse? Un mépris total.
Non seulement l’équipe de M. Hamad a refusé la proposition, mais elle n’a même pas eu la décence de la présenter à son chef. Aucune rencontre, aucune discussion, aucune ouverture. Rien.
C’est à se demander si Sam Hamad comprend ce qu’est la politique municipale.
S’il y a bien une qualité qu’on attend d’un maire, c’est la capacité de rassembler.
De mettre les intérêts de la ville avant les siens.
Mais Sam Hamad fait exactement l’inverse. Il s’enferme dans son orgueil et dans sa tour d’ivoire politique. Et au lieu de tendre la main à ceux qui partagent plusieurs de ses idées, il sort en conférence de presse pour exiger… que Stéphane Lachance se retire.
C’est grotesque. Et surtout, révélateur.
Révélateur d’un homme qui ne veut pas servir, mais se servir.
Révélateur d’un candidat qui mène une campagne d’une autre époque, centrée sur sa notoriété passée plutôt que sur les besoins réels des citoyens.
Sa campagne est désorganisée, sans souffle, sans présence. Sa communication est désuète, sa stratégie brouillonne, et son message creux. Il ne mobilise personne, il ne rallie personne, et il refuse de comprendre que son entêtement pave la voie à un deuxième mandat de Bruno Marchand.
Pendant ce temps, Stéphane Lachance et Respect Citoyens font exactement l’inverse. Ils tendent la main, consultent, écoutent, bâtissent sur le terrain. Leur message est cohérent : remettre les citoyens au centre des décisions, gérer les finances de façon responsable, cesser de punir les automobilistes, et redonner à Québec une identité qui lui ressemble.
Bruno Marchand, lui, poursuit son projet de « montréalisation » de la ville : pistes cyclables partout, stationnements disparus, taxes en hausse et immobilisme politique. Il gouverne à l’image d’un idéologue, pas d’un maire.
Et Hamad, par son refus obstiné de collaborer, devient son meilleur allié involontaire.
Soyons lucides : le vrai duel, ce n’est plus Marchand contre Hamad.
C’est Marchand contre Lachance.
Et ceux qui doutent encore devraient se rappeler que Régis Labeaume, lui aussi, partait loin derrière dans les sondages. Ce qui l’a porté au pouvoir, c’est une chose : un vent de ras-le-bol, une volonté de tourner la page. Ce même vent souffle aujourd’hui.
Le 2 novembre, les citoyens de Québec devront choisir :
Marchand, pour la continuité d’une ville étouffée et surcontrôlée ;
Lachance (Respect Citoyens), pour un renouveau fondé sur le respect, la transparence, la rigueur, la responsabilité et l’imputabilité ;
Hamad, pour le statu quo d’un ego solitaire.
Le temps des égos est fini.
Le 2 novembre, Québec devra choisir entre le progrès réel et la politique du miroir. Entre Lachance et Marchand. Point final.