Devoir de mémoire — pour apprendre de nos erreurs et éviter de les répéter.
Il y a cinq ans hier, le décret numéro 810-2020 du 15 juillet 2020 obligeant le port du masque était adopté sur ordre du gouvernement Legault qui subissait alors d’importantes pressions médiatiques et politiques.
La littérature scientifique évaluée par des pairs avait pourtant toujours fermement refusé de soutenir le port du masque de personnes en bonne santé en tant que barrière efficace à la propagation virale.
D’ailleurs, le directeur de la santé publique Horacio Arruda s’était clairement prononcé contre le port du masque le 18 mars 2020 (voir l’extrait vidéo). Une étude complète de décembre 2020 portant sur 10 millions de résidents de Wuhan a effectivement confirmé l’affirmation du directeur de la santé publique américaine Anthony Fauci du 28 janvier 2020 selon laquelle la transmission asymptomatique du COVID-19 était infiniment rare — alors pourquoi masquer des milliards d’êtres humains?
En outre, quelque 52 études — toutes disponibles sur le site Web des NIH — montrent que le port du masque ordinaire (en utilisant moins que le respirateur N95) ne réduit pas les taux d’infection virale, même — étonnamment — dans les milieux institutionnels, comme les hôpitaux et les salles chirurgicales.
Quelque 25 études supplémentaires attribuent au port du masque une litanie de dommages, y compris au système digestif et immunitaire, ainsi que des blessures dermatologiques, dentaires, gastro-intestinales et psychologiques. 14 des études sont des études placebo randomisées et évaluées par des pairs. Il n’y a pas d’étude bien construite qui suggère de manière convaincante que les masques ont une efficacité démontrée contre le COVID-19 qui justifierait d’accepter les méfaits associés aux masques. Enfin, l’analyse régionale aux États-Unis ne montre pas que le port obligatoire du masque a eu un effet sur les taux de cas, malgré une conformité de 93 %. De plus, selon les données du CDC, 85 % des personnes qui ont contracté le COVID-19 ont déclaré porter un masque.
Politiquement parlant par contre, le port du masque a été un succès retentissant. Le pouvoir symbolique du port de masques est rapidement devenu important. Les masques sont devenus des badges tribaux — signaux de rectitude pour ceux qui ont embrassé le Dr. Fauci et Arruda et les mesures sanitaires — et a stigmatisé ceux qui ont hésité à obéir aveuglément à l’autorité étatique. De plus, le port du masque, en amplifiant la peur de chacun, a aidé à inoculer le public contre la pensée critique. En servant de rappels persistants que chacun de nos concitoyens était une menace potentiellement dangereuse et infectée par des germes pour nous, les masques ont augmenté l’isolement social et favorisé la division et le fractionnement, entravant ainsi la résistance politique organisée.
Tiré de « The Real Anthony Fauci », page 2.
