La tension monte d’un cran entre l’Est et l’Ouest alors que Moscou rejette catégoriquement toute présence de forces de l’OTAN ou de l’UE en Ukraine. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a mis les points sur les « i » jeudi matin, déclarant qu’il n’y avait « aucune place pour le compromis » sur cette question.
« Ça serait comme mettre le feu aux poudres », a lancé Lavrov lors d’une conférence de presse à Moscou. « La présence de forces européennes en Ukraine signifierait l’implication directe des pays de l’OTAN dans une guerre contre la Fédération de Russie. C’est impossible à permettre ».
Cette sortie musclée du chef de la diplomatie russe fait suite aux rumeurs d’un possible déploiement de troupes européennes, et canadiennes, comme force de maintien de la paix en Ukraine. Une idée qui, visiblement, ne passe pas du tout du côté du Kremlin.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a renchéri en affirmant que toute présence militaire occidentale en Ukraine serait perçue comme une « menace directe » à la souveraineté russe, peu importe sous quel drapeau ces troupes opéreraient.
Pendant ce temps-là, certains pays européens, comme la Pologne, sonnent l’alarme. Le Premier ministre polonais Donald Tusk a récemment mis en garde contre un « risque réel » de guerre.
Mais attention, ce bras de fer diplomatique pourrait avoir des conséquences bien au-delà de l’Ukraine. Les experts s’inquiètent d’une possible escalade vers un conflit global. « Une autre guerre mondiale dévastatrice, impliquant potentiellement la Chine et les États-Unis dans un affrontement direct. La prolifération et même l’utilisation d’armes nucléaires », voilà le scénario catastrophe évoqué par certains analystes.
Les conséquences d’un tel conflit seraient apocalyptiques : des millions de morts, une crise économique mondiale, des déplacements massifs de population, sans parler des dégâts environnementaux. Bref, c’est pas jojo.
Du côté de Washington, l’administration Trump, fraîchement réélue, cherche à conclure un accord sur les ressources naturelles en Ukraine et à favoriser les négociations de paix entre la Russie et l’Ukraine une fois cet accord signé. Un accord qui n’a toujours pas été signé au moment d’écrire ces lignes.
Alors, sommes-nous vraiment au bord du précipice ? Difficile à dire. Mais une chose est sûre : si les grandes puissances ne trouvent pas rapidement un terrain d’entente, on risque de se retrouver dans de beaux draps. Et pas sûr que nos petits-enfants nous remercieront pour ça.
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Maxym Perron-Tellier est journaliste pour PiluleRouge.ca. Passionné de politique depuis plus de dix ans, il s'est impliqué à plusieurs reprises sur la scène provinciale. Entrepreneur en informatique, il allie rigueur journalistique et regard critique sur l’actualité. Son approche analytique et son sens de l’humour apportent une perspective unique aux sujets qu’il couvre.