En avril 2025, le Canada s’apprête à voter dans une élection générale précipitée, déclenchée à la dernière minute par un Parti Libéral usé par 10 ans de règne. À sa tête : Mark Carney. Le prétendu sauveur. L’homme à trois passeports. L’ex-banquier central. L’élitiste par excellence. Mais surtout : le continuateur du désastre de Justin Trudeau — en pire.
Car soyons clairs : Carney n’est pas un nouveau joueur qui débarque en politique. Il est le cerveau économique derrière le règne de Justin Trudeau depuis 2020. Il a été conseiller de l’ombre pendant que le gouvernement libéral imprimait de l’argent à tour de bras, pendant que l’inflation étranglait la classe moyenne, pendant que la dette du pays explosait de plus de 600 milliards de dollars en une décennie — soit autant que ce que tous les premiers ministres réunis depuis 1867 ont accumulé en 148 ans. Carney, c’est le parrain politique et idéologique de Chrystia Freeland, ministre des Finances du pire gouvernement économique de notre histoire. Et c’est aussi, ironiquement, celui qu’on nous vend aujourd’hui comme l’homme d’expérience et de compétence économique.
Le mirage Carney, c’est un CV en or pour cacher un passé en carton.
On nous le présente comme un technocrate au-dessus de la mêlée. Mais ce qu’on oublie de dire, c’est que l’homme est profondément partisan, idéologiquement marqué, et dangereusement incohérent. Il a écrit Value(s), un manifeste idéologique pour un « reset » post-COVID, où il défend une écologie punitive, une gouvernance technocratique mondiale et un rôle central de l’État — au mépris du marché, de la souveraineté démocratique et du réalisme économique. Et aujourd’hui, en campagne, il fait semblant d’être modéré. Il tourne sa veste. Il dit tout et son contraire. Un jour écolo radical, le lendemain fiscalement conservateur. Un caméléon politique prêt à tout pour séduire l’électorat.
Et le plus inquiétant : il n’a aucun mandat démocratique. Il n’a pas été élu chef dans une véritable course. On a éliminé, sans subtilité, les rivaux qui auraient pu lui faire de l’ombre pour ne conserver que ceux qui disaient la même chose que lui. Et quelques jours après son couronnement, il déclenche des élections générales. Un coup de force orchestré de toutes pièces et légitimé par personne, sinon une poignée de libéraux désespérés.
La peur comme stratégie
Mais puisque Carney ne peut pas faire campagne sur son bilan — qui est aussi celui de Trudeau — il fait campagne sur la peur. La peur de Donald Trump. La peur des tarifs américains. La peur du chaos. Il a suspendu sa campagne trois fois en trois semaines, chaque fois pour « réagir » à Trump. Pas pour présenter des solutions concrètes. Pas pour résoudre l’enjeu. Juste pour entretenir la peur et faire diversion de ses scandales grandissants. Mais cette peur, elle est creuse. Trump est imprévisible, certes. Mais le vrai leadership aurait été de proposer une réponse claire : par exemple, éliminer les tarifs canadiens unilatéralement pour montrer qu’on veut du vrai libre-échange. Ce que Carney ne fera jamais, parce qu’il ne comprend pas l’économie réelle et parce que cela réglerait une bonne partie du problème avec Trump. Il préfère manipuler les perceptions et surfer sur la vague de la peur plutôt que corriger les politiques.
Un homme des élites, pour les élites
Ajoutons à ça son passage controversé chez Brookfield Asset Management, une firme qui, sous sa gouverne, a transféré des actifs importants vers des paradis fiscaux. Ajoutons ses réponses hautaines aux journalistes, son français laborieux, son manque de contact flagrant avec la réalité des Canadiens ordinaires. Mark Carney est la caricature du politicien fabriqué. Il coche toutes les cases du mondialisme technocratique : des diplômes prestigieux, des postes dans les institutions financières internationales, une idéologie déconnectée du terrain… et une capacité inouïe à ne jamais rendre de comptes.
Pendant ce temps, Pierre Poilievre propose une ligne droite, cohérente, depuis vingt ans. Il parle de liberté, de responsabilité, de baisse d’impôt, de réforme des institutions. Que l’on soit d’accord ou pas avec lui, il est fidèle à ses convictions. Carney, lui, changera d’avis aussi souvent que nécessaire pour s’agripper au pouvoir.
Le Canada n’a pas besoin d’un autre Justin Trudeau avec une paire de chaussettes différentes. Il a besoin d’un vrai changement. Carney, c’est le faux espoir des perdants de l’ancien régime.