Dimanche, avril 27, 2025

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Avant de voter, qui a eu le courage du dialogue ?

Dans la dernière ligne droite électorale, plusieurs partis ont accepté de venir présenter leur programme à notre micro, offrant une perspective directe et sans filtre sur leurs priorités. Pierre Paul-Hus, lieutenant du Québec pour le Parti conservateur du Canada (PCC), et Maxime Bernier, chef du Parti populaire du Canada (PPC), ont joué le jeu, alors que d’autres, comme le Bloc québécois et le Parti libéral du Canada (PLC), sont restés à distance. Voici un tour d’horizon des visions qui ont animé notre tribune – et de celles qui ont préféré rester dans l’ombre.

Parti conservateur du Canada : cap sur l’économie, la sécurité et le portefeuille

Pierre Paul-Hus, bras droit de Pierre Poilievre au Québec, n’a pas manqué de rappeler l’axe central du programme conservateur : « remettre de l’ordre entre économie et sécurité ». Le PCC promet de « rendre la vie abordable » en coupant les taxes, en accélérant la construction de logements et en libérant le potentiel des ressources canadiennes. Leur plan phare, le « plan d’action économique du Canada d’abord », vise à stimuler l’économie de 500 milliards $ sur cinq ans.

Parmi les mesures phares :

  • Baisse de l’impôt sur le revenu de 15 % : « C’est 900 $ de plus dans la poche de chaque travailleur, 1 800 $ pour un couple. » (Source : Pilule Rouge)
  • Abolition de la taxe carbone : Le PCC promet d’en finir avec ce fardeau qui pèse sur le coût de la vie et sur l’économie.
  • Accélération de la construction de logements : Le plan prévoit de doubler la construction, en coupant la bureaucratie et en mettant à profit les terrains fédéraux.
  • Relance énergétique : Création d’un corridor énergétique national pour dynamiser le secteur et créer des emplois de qualité.

Parti populaire du Canada : rupture assumée pour ceux qui veulent briser le moule

Maxime Bernier, fidèle à son style direct, a profité de sa présence pour défendre un programme qui défie le consensus politique canadien. Son passage à notre micro a permis de clarifier ses positions, souvent caricaturées ailleurs.

Parmi les mesures phares :

  • Immigration : Le PPC veut imposer un moratoire total sur l’immigration tant que la crise du logement n’est pas résolue.
  • Abolition de la gestion de l’offre pour aider le portefeuille des familles
  • Liberté d’expression et identité : Le PPC s’oppose à toute forme de censure idéologique, notamment sur les questions de genre et d’éducation.
  • Fiscalité : Baisse des impôts et abolition de la taxe sur les gains en capital, pour attirer les investissements et favoriser l’entrepreneuriat.

Bloc québécois : la défense du Québec

Le Bloc québécois n’a pas répondu à notre invitation, mais continue de défendre ses priorités traditionnelles : langue française, souveraineté alimentaire, et autonomie du Québec. Sa plateforme reste centrée sur la protection des acquis et la défense des intérêts québécois à Ottawa, sans chercher à bousculer l’ordre établi.

Parti libéral du Canada : promesses recyclées et essoufflement programmé

Difficile de passer sous silence le Parti libéral à notre podcast. Après dix années au pouvoir, le bilan est difficile à vendre, surtout auprès des jeunes et des familles.

Leur bilan ? Une série de « promesses non tenues » selon Pierre Poilievre, une gestion de crise jugée tardive sur l’immigration, et un virage environnemental qui laisse sceptique, même parmi les siens. Les libéraux paient le prix d’une usure du pouvoir, et peinent à convaincre les jeunes électeurs, souvent plus sensibles à l’accessibilité au logement et à la précarité économique.

Conclusion : la politique, c’est aussi une question de courage

Ce scrutin 2025 aura permis à certains partis de sortir de leur zone de confort et de venir défendre leur vision, sans filtre, devant un public avide de réponses concrètes. Le PCC et le PPC, en acceptant l’invitation, ont misé sur la transparence et la proximité. Le Bloc, fidèle à lui-même, joue la carte de la défense des acquis, tandis que les libéraux semblent à bout de souffle, prisonniers de leurs propres contradictions.

Ceux qui ont accepté de venir à notre micro ont fait preuve de courage et de transparence, en exposant leurs idées sans filtre. Demain, chaque vote comptera. Favorisez ceux qui ont eu le courage de venir à votre rencontre.

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Maxym Perron-Tellier
Maxym Perron-Tellier
Maxym Perron-Tellier est journaliste pour PiluleRouge.ca. Passionné de politique depuis plus de dix ans, il s'est impliqué à plusieurs reprises sur la scène provinciale. Entrepreneur en informatique, il allie rigueur journalistique et regard critique sur l’actualité. Son approche analytique et son sens de l’humour apportent une perspective unique aux sujets qu’il couvre.

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