Mardi, septembre 9, 2025

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La coalition de la honte

Autoritaire, identitaire, insignifiante : retour sur les mensonges, scandales et promesses trahies de la CAQ.

La coalition de la honte

Un ultime coup de fouet autoritaire

Le couperet est tombé : François Legault a expulsé Pierre Dufour de son caucus pour avoir osé défendre sa région. Moins d’une semaine avant un remaniement, le premier ministre choisit de faire taire un député coupable de franc-parler. Son crime? Réclamer qu’un ministre représente l’Abitibi-Témiscamingue, une région entière oubliée par le pouvoir depuis 2022. Dufour avait suggéré, du bout des lèvres, qu’il pourrait quitter le navire si sa région continuait d’être négligée. Plutôt que d’écouter la critique constructive, Legault a préféré étriper le messager. Un véritable capo de parti autoritaire : pas de dissidence, pas de salut.

Cette scène digne d’un régime de bras de fer en dit long sur la CAQ d’aujourd’hui. On élit un député pour qu’il porte la voix du peuple, mais dans ce parti, quiconque sort du rang est éjecté sans ménagement. Même Jaclin Bégin, président des préfets de l’Abitibi, s’est dit stupéfait qu’on « exclue ainsi un élu qui ne faisait que défendre sa région ». Un député respectueux, travailleur, mis à la porte pour avoir dit tout haut ce que tout le monde pensait tout bas : à quel point la CAQ se fiche des régions qui l’ont élue. Voilà le nouveau mode de gestion Legault : régner par la peur, traiter ses propres troupes comme de la vulgaire chair à canon électorale. Nos hauts fonctionnaires et élus sont réduits à l’état d’eunuques politiques, castrés de toute voix discordante.

En parallèle, une autre démission éclate : Andrée Laforêt quitte le navire pour tenter sa chance à la mairie de Saguenay. Après le départ de Youri Chassin l’an dernier, celui de Fitzgibbon, celui du whip Éric Lefebvre, ça fait beaucoup de fuites sur le rafiot caquiste. Le château craque de toutes parts, et la réponse du chef est de serrer la vis encore plus fort. Un parfum de fin de règne flotte, où le leadership de Legault s’effrite chaque jour et où les rats quittent le navire pendant que le capitaine s’entête sur sa passerelle.

De l’espoir au désenchantement

Pourtant, revenons un peu en arrière. J’ai moi-même adhéré à la CAQ avant 2018, plein d’espoir et de bonnes idées libérales en tête. Comme Youri Chassin, économiste lucide et cofondateur du parti, je voyais dans la Coalition Avenir Québec une bouffée d’air frais. Fini les magouilles du vieux Parti libéral du Québec (PLQ), finies les chicanes stériles du Parti québécois (PQ). On allait enfin tourner la page sur des décennies de stagnation. La CAQ promettait une révolution pragmatique : moins d’État, moins d’impôts, plus de liberté économique, une identité forte, mais rassemblante, et surtout une gouvernance propre et moderne. Je me souviens (sans jeu de mots) des belles paroles de Legault clamant qu’il voulait « faire du Québec un endroit prospère, fier, où l’argent des contribuables serait respecté et les décisions prises pour le monde ordinaire. » Qui ne serait pas séduit? Moi, je l’ai été.

En 2018, la CAQ a pris le pouvoir en surfant sur cet espoir de changement. Quel changement, en effet… Après cinq ans, la désillusion est totale. Le parti censé incarner l’avenir a trahi à peu près toutes ses promesses originelles. Youri Chassin, figure de proue de l’aile économique, a claqué la porte en 2024 avec fracas : dans une lettre ouverte retentissante, il accusait la CAQ d’abandonner ses principes de petit gouvernement et de retomber dans la facilité du « statu quo ». Celui qui craignait que le Québec ne devienne « la république du statu quo » a constaté, amer, que la CAQ elle-même était devenue le plus bel agent du conformisme étatique. « L’énergie et l’audace pour brasser la cage se sont dissipées », a-t-il déploré. Ce départ m’a fait l’effet d’un coup de massue, car il exprimait exactement ce que je pensais en silence. Le parti pour lequel j’avais milité s’était métamorphosé en machine à reculer dans le temps.

Autoritarisme et muselage des voix discordantes

Dès son premier mandat, la CAQ a montré des signes inquiétants d’autoritarisme. Rappelez-vous Claire Samson, députée de longue date : exclue du caucus en 2021 pour avoir osé faire un don de 100 $ à un autre parti. Cent piastres de sa poche au parti conservateur du Québec d’Éric Duhaime, et hop, virée sur-le-champ. Son expulsion mesquine a révélé le vrai visage de Legault : tolérance zéro pour la moindre infidélité. Plutôt que de dialoguer avec une élue frondeuse (et de toute façon en fin de carrière), on l’a traitée en paria. Samson elle-même a ri jaune en disant qu’elle ne voulait plus être associée à ce parti qui l’avait toujours tenue à l’écart. La CAQ version Legault, c’est « ferme ta gueule ou sacre ton camp » — pardonnez la crudité, mais c’est la réalité.

Le contrôle du message est devenu une obsession maladive. Chaque député, chaque ministre doit suivre la ligne dictée par le « boss » sans broncher. Ceux qui dévient, même légèrement, subissent l’humiliation publique : on les force à s’excuser, à faire acte de contrition comme au Moyen Âge, ou on les jette carrément à la porte. Pierre Dufour en est la preuve fraîchement livrée. Un caucus CAQuiste aujourd’hui, c’est une armée de zombies dociles, la main sur le cœur pour acclamer le chef suprême. L’expression consacrée « 100 % derrière le chef » n’a jamais sonné aussi littérale : pas un soupçon d’esprit critique ne survit dans ce circle jerking incestuel d’autocongratulation qu’est devenu ce parti.

Ironie du sort, Legault avait fait campagne en 2018 sur la promesse de faire de la politique autrement. On voit le résultat : un parti qui rappelle les pires excès du régime Duplessis, où le patron règne en maître absolu. La discipline de parti à la CAQ est digne d’une secte : on suit aveuglément le gourou Legault, sinon gare à l’excommunication. Le climat qui règne au sommet de l’État québécois est délétère, fait de peur et de courtisanerie. Les hauts fonctionnaires sont tétanisés, n’osant plus contredire les lubies du gouvernement de peur de se faire montrer la porte, eux aussi. Dans les ministères, on chuchote que plus personne n’ose apporter de mauvaises nouvelles ou de rapports qui fâchent — tout doit être aseptisé pour plaire à l’Empereur en place. Belle manière de gouverner : en s’entourant de béni-oui-oui, Legault s’assure surtout de naviguer le Québec à l’aveugle, droit vers les récifs.

Identitarisme et agro-catholicisme

La CAQ se voulait initialement un parti nationaliste tempéré, loin des excès idéologiques. Mais très vite, Legault a embrassé un identitarisme grinçant pour flatter une partie de son électorat. Autoritaire ET identitaire, le cocktail est explosif. On a eu droit à la loi 21 sur la laïcité coercitive, bannissant les signes religieux pour certains employés de l’État. Quelle fierté, paraît-il, de faire reculer les droits individuels au nom d’une vision étroite de la laïcité! La CAQ a brandi cette loi comme un trophée, quitte à ternir la réputation du Québec à l’international et à diviser sa propre population. On a sacrifié des enseignants compétents sur l’autel de l’obsession laïque. Aucun respect pour la liberté de conscience, aucune finesse : c’était du « take it or leave it ». Autoritaire, on vous dit.

Ensuite la loi 96 est arrivée, resserrant encore l’étau linguistique. Oui, le français a besoin de protection, personne ne le nie. Mais la CAQ l’a fait avec un zèle punitif, en transformant l’OQLF en police de la langue hyperactive, en restreignant l’accès aux cégeps anglophones, en compliquant la vie des PME avec toujours plus de paperasse linguistique. Quel respect pour les entrepreneurs! Eux qui créent des emplois, on les remercie avec de nouvelles contraintes bureaucratiques pour satisfaire l’aile dure nationaliste. Dans mon livre à moi, soutenir nos entrepreneurs rime avec liberté et flexibilité, pas avec leur mettre des bâtons dans les roues au nom d’une idéologie.

Legault a cultivé un certain agro-catholicisme ambiant — j’utilise ce terme pour décrire ce mélange de conservatisme rural et de moralisme d’un autre âge qui teinte son gouvernement. C’est un gouvernement qui se gargarise des valeurs d’antan : on idéalise le bon vieux temps, la famille traditionaliste, la religion catholique honteusement refoulée, mais dont on singe le penchant moralisateur. On impose des règles mur à mur en prétendant savoir mieux que quiconque ce qui est bon pour « notre monde ». On réduit la complexité des enjeux (immigration, identité, langue) à des slogans simplistes, et on brandit la notion de « fierté québécoise » comme un bouclier à toute critique. En pratique, cela donne un régime frileux, fermé sur lui-même, méfiant envers la différence. Identitaire rime ici avec intolérance.

N’oublions pas comment Legault n’a pas hésité à montrer du doigt les immigrants pour expliquer la baisse du français, ou à sous-entendre qu’il y avait trop d’Immigration économique qui ne « s’intégrerait » pas. Flatter la fibre identitaire, c’est son fonds de commerce électoral. Diviser pour régner, encore et toujours. Résultat : un Québec plus polarisé que jamais, où des minorités se sentent pointées du doigt, où on cultive la peur de l’autre au lieu de la confiance. Quelle honte pour une province jadis ouverte et progressiste! La CAQ a pris le pire du PQ en matière identitaire — sans même la noblesse d’une vision indépendantiste cohérente. On a la xénophobie latente sans le projet de pays, le beurre rance sans le pain.

L’économie planifiée façon CAQ

Côté économie, attachez vos tuques : le parti prétendument « pour les entrepreneurs » a accouché d’une véritable économie planifiée light digne de Québec Solidaire. Oui, vous avez bien lu. La CAQ gouverne comme un vieux parti de gauche interventionniste tout en fanfaronnant d’être pro-business. On aura tout vu. Ce gouvernement a multiplié les subventions et les chèques en blanc à coups de milliards, jouant à papa État qui arrose ses chouchous. Des usines de batteries par-ci (Northvolt et compagnie, avec des fonds publics astronomiques à la clé), des projets pharaoniques par-là, tout pour que Legault coupe des rubans devant les caméras. On arrose d’argent public des multinationales en espérant des lendemains qui chantent, pendant que nos PME locales peinent à avoir du soutien de base.

Le résultat? Un déficit budgétaire record qui dépasse les 10 milliards de dollars, du jamais-vu. La province plonge dans le rouge alors que les caquistes nous avaient promis une gestion de bon père de famille. Où est passé le discours de rigueur budgétaire? Évaporé. En lieu et place, on a eu droit à un festival de dépenses électoralistes, comme ce fameux chèque de 500 $ envoyé à tout le monde juste avant les élections de 2022. Un pur achat de votes sur le dos du trésor public — du populisme fiscal digne des pires années libérales. Legault a réussi la prouesse d’additionner le laxisme budgétaire du PLQ à l’étatisme dépensier de la gauche, le tout nappé de sa sauce nationaliste. On se retrouve avec la dette qui enfle, les impôts qui restent lourds (ah, la prétendue baisse d’impôts de 2023, vite annulée par l’inflation et les taxes cachées…), et aucun gain réel en productivité ou en richesse.

Pendant ce temps, les services publics ne se sont pas améliorés d’un iota. Le système de santé est toujours en crise permanente — rappelons-nous la promesse qu’un médecin de famille serait disponible pour chaque Québécois… promesse non tenue, évidemment. Les listes d’attente s’allongent, les urgences débordent, mais la CAQ continue de brasser des structures au lieu de s’attaquer aux vrais problèmes. On a eu droit à une réforme santé centralisatrice de plus (création d’une agence Santé Québec, encore une couche bureaucratique) alors qu’on avait crié sur tous les toits qu’on « décentraliserait » le réseau. Mensonges et volte-face, encore. La pandémie de COVID a achevé de révéler l’amateurisme de ce gouvernement : des approvisionnements en équipement tardifs, une gestion chaotique des CHSLD, et des mesures autoritaires improvisées (couvre-feu arbitraire, fermeture des commerces non essentiels sur des critères nébuleux) qui ont brisé des milliers de petites entreprises. La CAQ se targue d’avoir « sauvé des vies », peut-être, mais elle a certainement tué des business et piétiné nos libertés fondamentales au passage. Tout ça pour quoi? Le Québec ressort de ces années plus affaibli économiquement, avec une inflation galopante et une fuite des investissements.

Promesses rompues et scandales en série

La liste des promesses trahies par la CAQ s’allonge chaque année un peu plus. Pour mémoire, en voici quelques-unes des plus flagrantes :

  • Réforme du mode de scrutin : François Legault avait juré qu’il mettrait fin au système archaïque « uninominal à un tour » et qu’il tiendrait un référendum pour une représentation proportionnelle. Une fois élu avec une grosse majorité, hop, promesse jetée aux oubliettes. La CAQ, bien au chaud avec 40 % des voix et 100 % du pouvoir, a soudain perdu tout intérêt pour la réforme démocratique. Quelle surprise! Mensonge éhonté et occasion manquée d’améliorer notre démocratie.
  • Troisième lien Québec-Lévis : Le projet phare promis aux régions de Québec et Chaudière-Appalaches, répété ad nauseam en campagne pour gagner des votes. Legault garantissait un tunnel autoroutier entre les deux rives. Après sa réélection triomphale de 2022, retournement de veste complet : le troisième lien est abandonné sans ménagement (sous de faux prétextes environnementaux commodément découverts après coup). Un vrai doigt d’honneur aux électeurs de Québec, trahis et en colère. On comprend leur rage : ils ont réalisé qu’ils avaient cru en un vendeur de chars usagés.
  • Intégrité et éthique : Legault promettait un gouvernement exemplaire, au-dessus de tout soupçon. Or, que dire des multiples scandales qui ont entaché ses ministres? Le champion toutes catégories : Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie, pris en flagrant délit de conflits d’intérêts à répétition. Tellement empêtré dans ses affaires personnelles qu’il a dû temporairement quitter son poste en 2021 après un rapport accablant d’éthique — pour revenir tranquillement une fois « blanchi » par un artifice. Legault l’a défendu bec et ongles malgré les apparences de copinage et de favoritisme. Ça sentait le vice caché à plein nez. Et que dire des contrats douteux de la pandémie, attribués sans appel d’offres à des amis du régime pour des masques ou des ventilateurs parfois défectueux? Ou encore du cafouillage de la SAAQ en 2023, quand la transition numérique bâclée a plongé des milliers de citoyens dans le chaos — le tout supervisé par une direction nommée par le gouvernement, sans que personne n’assume les responsabilités? L’intégrité selon la CAQ, c’est comme la chasteté chez les curetons : prêchée fort le dimanche, bafouée le reste de la semaine.
  • Respect des régions : On l’a vu avec l’affaire Dufour, la CAQ traite ses propres élus régionaux comme de simples panneaux publicitaires électoraux. On leur demande de lever la main en disant merci et de se taire. Aucune considération réelle pour les enjeux locaux, malgré les beaux discours. Les régions de l’Abitibi, du Saguenay ou de la Gaspésie n’ont jamais été aussi ignorées : pas de ministre attitré pendant des années, des décisions centralisées à Québec sans écoute. La fameuse décentralisation promise? Aux oubliettes. Au contraire, tout se décide dans le bureau du PM à Québec, point final. Les élus locaux de la CAQ ne sont là que pour la photo-op et pour brandir la pancarte du chef en campagne.

La liste pourrait continuer longtemps. Chaque colonne du programme de 2018 a son lot de reniements. La CAQ a fait la synthèse des pires travers de ses adversaires d’hier : l’arrogance du PLQ (qui pensait régner sans partage), l’obsession identitaire du PQ, et même les tentations socialisantes de QS qu’elle moquait jadis. On se retrouve en 2025 avec un gouvernement qui fait du brassage d’idées incestuel, enfermé dans ses certitudes, et qui a perdu tout contact avec la réalité du monde des affaires et de la société civile. Un gouvernement qui, en plus, se targue encore avec un aplomb délirant d’être « le gouvernement le plus proche des gens ». Quelle farce!

Québec à genoux : le triste bilan

En combinant mensonges, incompétence et autoritarisme, la CAQ a accouché d’un Québec affaibli sur tous les plans. Économiquement, la province stagne dans le bas du peloton canadien. La richesse par habitant ne décolle pas, l’investissement privé boude une province imprévisible dans ses règles (bonjour la loi 96 et ses contraintes, bonjour l’incertitude réglementaire). Des entreprises déménagent ou annulent des projets faute de partenaires sérieux au gouvernement. Malgré les gros chèques d’argent public distribués à quelques élus amis, l’économie réelle, elle, souffre d’un manque de vision à long terme. Le chômage reste bas uniquement parce que la population active vieillit et manque de relève, faute d’immigration économique suffisante — merci la CAQ et sa frilosité calculée. Le Québec se porte très mal et l’horizon est sombre : une dette massive pour nos enfants, aucune réforme structurelle accomplie, une fonction publique démoralisée, et un climat d’affaires terni.

Socialement, le Québec est divisé, replié, méfiant. On a l’impression de régresser. La fierté québécoise version Legault est exclusionnaire : on se gargarise de nation québécoise tout en pointant du doigt ceux qui n’entrent pas dans le moule. Cette province qui aurait tout pour être une société moderne, ouverte et prospère, est en train de devenir la risée du continent par la faute d’un gouvernement insensible et rétrograde. On ne compte plus les manchettes négatives à l’étranger sur nos lois discriminatoires ou nos décisions absurdes (comme ce couvre-feu unique en Amérique du Nord que Legault nous a infligé). Plutôt que d’inspirer le respect, le Québec de la CAQ inspire la pitié ou l’indignation. Quelle honte pour nous, Québécois, d’en être rendus là après tant d’années de combats pour la reconnaissance et l’ouverture!

Conclusion : la fin d’une imposture

La Coalition Avenir Québec, qui s’annonçait comme un vent de changement, s’est révélée être la plus grande imposture politique de ces dernières décennies. Je pèse mes mots. Mensonges en rafale, promesses trahies, scandales étouffés, vire-capot idéologique, autoritarisme crasse… la liste est trop longue. Ce parti a non seulement failli à ses engagements, mais il a cumulé les vices cachés et les manœuvres douteuses en un temps record. Il a réussi l’exploit de rassembler les défauts du PLQ et du PQ, en y ajoutant la folie dépensière de QS — un véritable monstre de Frankenstein politique cousu des pires morceaux de chacun.

En 2018, j’y ai cru. En 2025, je ne ressens plus que de la rancune et du dégoût face à cette bande d’hypocrites qui ont trahi la confiance du peuple. La CAQ s’est moquée de nous, elle a instrumentalisé nos espoirs pour asseoir son pouvoir et ensuite n’en a fait qu’à sa tête. C’est un gouvernement de benoîts incapables et prétentieux qui préfère se congratuler en vase clos plutôt que d’admettre ses échecs. Un gouvernement qui a fait de la provocation identitaire sa diversion favorite pendant qu’il échouait lamentablement à améliorer l’économie ou les services publics. Un gouvernement qui traite ses alliés comme des moins que rien et son peuple comme un mineur d’âge qu’on punit et discipline.

Il est temps d’ouvrir les yeux collectivement. Le vernis de la CAQ a craqué, laissant voir la moisissure en-dessous. François Legault et sa clique incarnent désormais la honte du Québec, pas sa fierté. L’avenir du Québec ne peut plus passer par cette Coalition du désastre. À nous, citoyens, de tirer les leçons de cette énorme déception et de reprendre notre province en main. Je veux encore croire qu’après la pluie vient le beau temps — mais d’abord, il faudra balayer les débris laissés par ce gouvernement catastrophique.

Assez, c’est assez. Le Québec mérite mieux que cette triste farce autoritaire. Que la CAQ disparaisse dans les poubelles de l’histoire, et qu’on n’en parle plus, sinon comme d’un avertissement : voilà ce qui arrive quand on confond un vendeur de rêves avec un homme d’État. Le réveil est brutal, mais nécessaire. À nous de reconstruire ce qu’ils ont saccagé, et de redonner aux Québécois un gouvernement à la hauteur de leurs aspirations — un gouvernement de parole, de liberté et de respect. En attendant, qu’ils partent tous, ces faussaires, et qu’ils nous laissent enfin respirer.

Adieu la CAQ, coalition avenir trompé. On ne vous regrettera pas.

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Samuel Rasmussen
Samuel Rasmussen
Samuel Rasmussen, alias Le Blond Modéré, est membre des Trois Afueras et collaborateur du podcast Ian & Frank. Titulaire d'une formation en relations internationales à l'Université de Sherbrooke, il s'intéresse particulièrement à la géopolitique, aux zones d'influence et aux différentes formes de pouvoir.

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