Dans un revirement spectaculaire, le président ukrainien Volodymyr Zelensky semble avoir cédé aux pressions américaines concernant l’accord sur les minéraux, suite à une rencontre houleuse avec Donald Trump à la Maison Blanche le 28 février dernier.
Rappelons-nous la scène : vendredi dernier, Zelensky se faisait montrer la porte de la Maison-Blanche par un Trump visiblement en beau fusil. Le président américain accusait alors son invité de « manquer de respect » envers les États-Unis et d’être « pas prêt pour la paix ». Et l’accord sur les ressources naturelles en Ukraine, dont la signature était prévu, n’a pas été signé.
Mais voilà que mardi, Trump a lu devant le Congrès une lettre de Zelensky, dans laquelle ce dernier affirme que « l’Ukraine est prête à venir à la table des négociations le plus tôt possible pour rapprocher une paix durable ». Un changement de ton radical qui laisse songeur.
Mon équipe et moi sommes prêts à travailler sous le leadership fort du président Trump pour obtenir une paix qui dure », a écrit Zelensky, avalant sa fierté. Il a même ajouté que l’Ukraine était « prête à signer [l’accord sur les minéraux] à tout moment qui vous conviendra ».
I would like to reiterate Ukraine’s commitment to peace. None of us wants an endless war. Ukraine is ready to come to the negotiating table as soon as possible to bring lasting peace closer. Nobody wants peace more than Ukrainians. My team and I stand ready to work under…
Ce revirement intervient après que Trump a gelé plus d’un milliard de dollars d’aide militaire à l’Ukraine. Coïncidence? On peut en douter.
Par ailleurs, le vice-président américain JD Vance n’y est pas allé de main morte, déclarant que cet accord sur les minéraux « est une bien meilleure garantie de sécurité que 20 000 soldats d’un pays random qui n’a pas fait la guerre depuis 30 ou 40 ans ». Une pique faite aux forces anglaises et françaises, soit au Royaume-Uni et à la France.
En fin de compte, la volte-face de Zelensky pourrait bien marquer un tournant dans le conflit ukrainien. Reste à voir si cette nouvelle approche apportera la paix tant désirée ou si elle ne fera que renforcer la position de la Russie dans la région. Une chose est sûre : dans ce grand jeu diplomatique, Trump semble avoir réussi à imposer sa vision.