Vendredi, avril 18, 2025

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Quand les médias ne comprennent plus le terrain

Petit mot respectueux pour Sophie Durocher (et le monde médiatique en général)

J’ai écouté l’entrevue complète entre Pierre Poilievre et Olivier Primeau. Et j’ai entendu vos critiques et votre frustration que Poilievre ait accepté une entrevue de 45 minutes avec un « non-journaliste », mais qu’il refuse encore et encore de se pointer dans les médias dits traditionnels.

Respectueusement, Mme Durocher, permettez-moi une petite réflexion : peut-être que ce n’est pas à Olivier Primeau qu’il faut en vouloir… mais à vous.

Je m’explique.

Depuis des années, les médias traditionnels ne cessent de ridiculiser, caricaturer et démoniser les conservateurs, peu importe ce qu’ils disent. Il y a un biais clair dans la couverture. Ce n’est pas une impression, c’est un constat.

Pourquoi Poilievre irait donc perdre son temps dans un format où on lui sert des questions en coin, où il doit être constamment sur la défensive, et où son message est filtré, coupé, réduit à 10 secondes de clip?

Pourquoi irait-il se faire interrompre après 8 secondes, alors qu’il peut parler pendant 45 minutes dans un podcast, développer ses idées, nuancer, être lui-même — et surtout, être entendu par un public que vous n’atteignez plus?

Moi, jeune adulte québécois, ça fait des années que je n’écoute plus les médias traditionnels. Par contre, des podcasts comme celui d’Olivier Primeau? Ian & Frank? Joe Rogan? J’en écoute à la tonne. Pourquoi? Parce que je veux entendre des vraies discussions. Longues. Authentiques. Non-filtrées.

Et puis, venir dire qu’Olivier lance des « softballs » à Poilievre, que c’est complaisant… Ça part du même réflexe journalistique élitiste : comme si vous étiez les seuls à savoir comment questionner quelqu’un. Comme si c’était votre job exclusif de décider du ton, du format, des angles.

Mais la vérité, c’est que vous avez perdu du terrain. Et au lieu de vous remettre en question, vous attaquez ceux qui prennent votre place. Vous appelez ça du journalisme… moi j’appelle ça de la frustration mal placée.

Il serait peut-être temps de se demander pourquoi les jeunes décrochent des médias traditionnels. Peut-être que le format est dépassé. Peut-être que le ton « donneur de leçons » fatigue. Peut-être que la solution, ce n’est pas d’attaquer Olivier Primeau… mais de s’adapter.

Et je tiens à être clair : j’ai travaillé avec des journalistes québécoises de talent, brillantes, humaines. Je ne mets pas tout le monde dans le même panier. Ce n’est pas un « tous pourris ».

Mais oui, il y a un malaise profond. Un biais visible. Et une déconnexion avec la nouvelle réalité médiatique. Si vous ne vous adaptez pas, les podcasts, les créateurs de contenu indépendants, les plateformes alternatives vont continuer à manger votre lunch.

Bref, ce n’est pas Olivier Primeau qui vous vole votre job. C’est vous qui êtes en train de la perdre tout seuls.

Respectueusement et sans rancune

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Josh Seanosky
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