Le 4 mars 2025, Donald Trump a livré son discours sur l’état de l’Union devant le Congrès américain, marquant son retour à Washington. Pendant plus d’une heure et demie, l’ancien et nouveau président a déroulé sa vision pour « rendre sa grandeur à l’Amérique », comme il aime le répéter.
Dès les premières minutes, Trump a donné le ton – partisan et combatif. Il a adopté un style rappelant ses rassemblements de campagne, avec des déclarations grandiloquentes et des attaques contre ses opposants. « L’Amérique est de retour! » a-t-il lancé, avant de vanter les réalisations de son administration en seulement 43 jours au pouvoir. Selon lui, son équipe aurait accompli « plus que la plupart des administrations en quatre ou huit ans ».
Le discours a couvert les thèmes chers à Trump : relance économique, lutte contre l’immigration illégale et changement de cap en politique étrangère. Le président n’a pas manqué de critiquer son prédécesseur Joe Biden, l’accusant d’avoir mis en place des « politiques frontalières ouvertes insensées et très dangereuses ».
Lors de son discours, Trump a souligné ses efforts pour stimuler l’économie, promettant des réductions d’impôts et des politiques favorables aux entreprises. Il a insisté sur la nécessité de protéger l’industrie américaine par des tarifs douaniers et de renégocier les accords commerciaux. Le président a également évoqué ses plans pour moderniser l’infrastructure du pays et renforcer l’armée.
« D’autres pays ont utilisé des tarifs douaniers contre nous pendant des décennies et c’est maintenant à notre tour de commencer à les utiliser contre ces autres pays. »
Donald Trump
La sécurité nationale a occupé une place importante dans le discours, avec un accent mis sur la lutte contre l’immigration illégale et le terrorisme. Trump a appelé à la construction d’un mur frontalier et à une réforme du système d’immigration. Il a aussi abordé la politique étrangère, évoquant notamment les relations avec la Russie et la situation en Ukraine.
Le président a conclu son discours sur une note patriotique, exhortant les Américains à s’unir pour réaliser de grandes choses et promettant de « rendre sa grandeur à l’Amérique ». Il a présenté sa vision d’une Amérique forte, prospère et dominante sur la scène mondiale, affirmant que le pays est prêt à entrer dans une nouvelle ère de succès et d’accomplissement.
Mais le clou du spectacle, c’est quand le représentant démocrate Al Green a pété les plombs. Ce Texan de 77 ans, connu pour son opposition farouche à Trump, s’est levé en plein milieu du discours en agitant sa canne et en criant : « Vous n’avez pas de mandat! »
Le président de la Chambre, Mike Johnson, a dû intervenir pour rétablir l’ordre. Mais Green, têtu comme une mule, a continué son cirque. Résultat? Il s’est fait expulser manu militari par le sergent d’armes. Les républicains ont même chantonné « Nah nah nah nah, goodbye » pendant qu’il se faisait sortir. Une vraie ambiance de cour d’école!
Green n’était pas le seul démocrate à faire des siennes. D’autres ont porté des t-shirts « Resist » et brandi des pancartes. On se serait cru à une manif plutôt qu’au Congrès! Pendant ce temps, Trump continuait imperturbablement son discours, détaillant ses projets pour l’Amérique.
En conclusion, ce discours restera dans les annales, non seulement pour sa durée record, mais aussi pour le spectacle offert par l’opposition. Trump a réussi à galvaniser sa base tout en exposant les divisions profondes qui persistent au sein du Congrès. Chose certaine : avec Trump aux commandes, l’Amérique n’est pas près de s’ennuyer!
