Dans une révélation qui fait déjà des vagues à Washington, Elon Musk et Antonio Gracias du Département d’efficacité gouvernementale (DOGE) ont présenté dimanche dernier des données qu’ils qualifient de « stupéfiantes » concernant l’attribution de numéros d’assurance sociale à des non-citoyens américains.
Lors d’une assemblée publique à Green Bay, Wisconsin, Musk a dévoilé un graphique montrant que plus de 2,1 millions de numéros d’assurance sociale ont été émis à des non-citoyens durant l’année fiscale 2024, une augmentation spectaculaire par rapport aux 270 000 émis en 2021.
« C’est un graphique stupéfiant », a déclaré Musk lors de sa présentation.
« Cela nous a littéralement sidérés », a ajouté Gracias. « Nous étions partis chercher de la fraude et nous avons trouvé cela par accident ».
Une découverte fortuite lors d’un audit
Cette révélation survient dans le cadre des efforts continus du DOGE pour examiner les opérations de l’Administration de la Sécurité Sociale (SSA). L’audit le plus récent avait déjà conduit à la suppression de 7 millions de comptes appartenant à des personnes répertoriées comme ayant plus de 120 ans.
Gracias, qui a participé à l’examen des procédures de la Sécurité Sociale, a expliqué comment leur enquête a révélé une augmentation exponentielle du nombre de numéros d’assurance sociale attribués à des non-citoyens. « En 2021, il y en avait 270 000. Maintenant, en 2024, ce nombre a explosé à 2,1 millions ».
Un processus d’attribution sans vérification rigoureuse?
Selon Gracias, les immigrants sans papiers qui arrivent à la frontière américaine peuvent recevoir des numéros d’assurance sociale sans vérifications rigoureuses. « Une fois qu’ils sont dans le pays et qu’ils demandent un permis de travail, l’Administration de la Sécurité Sociale leur envoie automatiquement un numéro d’assurance sociale par la poste — sans entretien, sans pièce d’identité requise ».
Gracias a également révélé que leur équipe a découvert des non-citoyens inscrits sur les listes électorales, dont certains auraient déjà voté. « Nous avons pris un échantillon, vérifié les registres d’inscription des électeurs et trouvé des personnes de ce groupe qui s’étaient inscrites et avaient voté. Nous avons déjà transmis certains dossiers aux autorités judiciaires ».
Des implications financières considérables
Les chiffres présentés par le DOGE soulèvent des questions sur l’impact financier potentiel de cette situation. Selon un post du DOGE citant une étude de la Fédération pour la réforme de l’immigration américaine (FAIR), « En 2023 seulement, l’immigration illégale a coûté aux contribuables [américains] 150,7 milliards de dollars ».
Pour mettre ces chiffres en perspective, le DOGE a comparé ce montant à d’autres dépenses historiques (ajustées pour l’inflation) : « Première Guerre mondiale : 334 milliards de dollars ; Programme spatial Apollo : 257 milliards de dollars ; Projet Manhattan : 30 milliards de dollars ; Canal de Panama : 15,2 milliards de dollars ; Barrage Hoover : 1 milliard de dollars ».
Des réactions partagées
Cette révélation a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux. Certains utilisateurs ont exprimé leur inquiétude quant à l’intégrité du système, tandis que d’autres ont contesté les affirmations du DOGE.
D’autres ont demandé des preuves supplémentaires, telles que de montrer les reçus aux gens à ce sujet. Sinon, cela ne ferait que diviser davantage les gens.
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