Je vais être bien honnête : ce matin, j’ai mal à mon pays et j’ai mal à mon avenir.
On est à un jour du vote, pis je vois ce qui s’en vient… pis j’ai la chienne. Pas la chienne du changement. La chienne qu’on change sweet fuck all, qu’on reste encore pris avec la même gang de bras cassés, pis que c’est notre génération qui continue à écoper pendant que d’autres dorment au gaz.
J’en ai ma claque.
Ma claque des boomers qui votent encore une fois par réflexe, par peur, par confort, comme si le monde tournait encore autour de leur REER ou pension du gouvernement pis de leur hypothèque payée en 1992.
Disclaimer : quand je dis boomer, je ne parle pas d’une tranche d’âge. Je parle d’une mentalité. Celle qui pense à elle-même avant tout, qui vote avec son nombril, pis qui a peur de tout ce qui bouge.
Mais ce n’est qu’une partie du problème.
Le pire, c’est nous autres, les jeunes, quand on décroche. Quand on ne vote pas. Quand on dit : « Ça change rien anyway ». Ça, c’est le discours que le système veut que tu aies. Pis tu tombes dedans à pieds joints.
Mais c’est faux.
On est la génération qui a le plus à perdre :
L’accès à la propriété ? Une joke.
La dette publique ? Un gouffre sans fond qu’on va devoir combler, nous.
Le coût de la vie ? Ça fait juste exploser.
Pis les Libéraux de Mark Carney, c’est quoi qu’ils proposent ?
– 250 milliards $ de dettes de plus… minimum.
– Zéro réforme. Zéro changement. Zéro discipline fiscale.
Juste une autre orgie de dépenses et de dettes !
Pendant ce temps-là, les Conservateurs veulent :
– Te redonner ta liberté économique
– Réduire le déficit de 70 %
– Réduire le gaspillage éhonté de l’argent que tu gagnes et donnes aux fonctionnaires en impôts
– Décentraliser le pouvoir pour donner plus de liberté à tous
Ce n’est pas parfait. Rien ne l’est. Mais joualvert, c’est du gros bon sens.
Alors je te parle à toi, jeune de 18 à 35 ans, qui hésite à aller voter :
Si tu ne votes pas, t’abandonnes ton propre avenir.
Pis celui de tes enfants. Pis de tes futurs enfants et petits-enfants.
Et à vous, les aînés :
Pouvez-vous voter pour autre chose que votre peur, pour une fois ?
Pensez à vos petits-enfants. Pensez à vos arrière-petits-enfants. Pensez à ce que votre vote peut faire pour leur avenir à eux.
Pis à tous ceux qui vont se sentir visés :
Si t’es un jeune qui vote pis qui s’informe : ce texte-là n’est pas pour toi. Si t’es un aîné qui pense aux générations futures : t’es notre allié.
Mais pour tous les autres :
Réveillez-vous. Sortez voter.
Le 28 avril, c’est votre avenir qu’on met dans l’urne.
